Paris to Provence, Melbourne’s biggest French Festival
[03 min 27 sec] Part 1
Jessica : Laura, bonjour !
Laura : Bonjour Jessica !
Jessica : Bonjour Laura. Bienvenue sur French Voices !
Laura : Merci !
Jessica : Merci à toi de me consacrer un petit peu de… de ton temps. Est-ce que tu pourrais nous raconter… donc, comment tu es arrivée ici ou l’histoire de… de ton lien avec la France et la culture française ?
Laura : Oui absolument. Ben je m’appelle Laura Rancie, j’ai 32 ans. Et souvent les gens, ben les Français de l’Australie me demandent : « ah mais tu connais le français très bien, comment est-ce que tu as appris le français ? Est-ce que votre mari est français ? ». Mais en fait je suis française. Mes parents sont tous les deux de Marseille et…
Jessica : Ah !
Laura : Et j’avais 5 ans quand ils sont venus en Australie. Et en grandissant ils av… mes parents connaissaient pas vraiment la communauté française de Melbourne. Et en fait, la seule fois que je parlais le français, c’était avec mes parents chez moi. En dehors de ça, je parlais que l’anglais.
Jessica : Oui.
Laura : Et… et j’étais vraiment surprise quand j’avais 18 ans, 19 ans de trouver qu’il y avait une grande communauté française à Melbourne. Et j’ai commencé à travailler comme une nounou pour une famille australienne mais qui voulait que leurs enfants apprend [apprennent] le français. Donc, j’ai travaillé avec eux pour un petit moment et c’est là que j’ai réalisé qu’il y a des écoles françaises, des restaurants, des cafés, une… vraiment une grande communauté euh française ici. Donc ça m’a donné des idées. Et… j’ai voulu commencer mon [ma] propre entreprise, un petit business.
Jessica : Hm hm.
Laura : Et ça s’appelait Les Petits Parisiens. En fait, c’était des ateliers français pour les petits entre 2 ans et 5 ans. Et j’ai fait ça pendant… presque 4 ans et demi. Et puis j’ai terminé Les Petits Parisiens quand j’étais enceinte avec [de] mon deuxième enfant pour commencer Paris to Provence, le Festival Français de Melbourne.
Jessica : Et est-ce que le… Les Petits Parisiens existent toujours ou c’est complètement terminé, cette aventure ?
Laura : Non c’est complètement terminé.
Jessica : D’accord.
Laura : En 2010, je l’ai vendu à quelques femmes de… qui habitaient à Camberwell en fait. Mais après quelques mois, ils ont terminé le business complètement.
Jessica : Et… et aujourd’hui donc pour tous les Français et francophiles de Melbourne, donc il y a désormais cet événement annuel à ne pas manquer. Donc Paris to Provence, dont tu es à l’origine. Et, ça t’est venu comment cette idée de mettre en place un tel événement parce que c’est assez énorme quand même, hein ?
Laura : Oui, bah premièrement, comme j’ai dit, j’étais vraiment surprise par la grande communauté française qui existe ici. Et quand je faisais Les Petits Parisiens souvent, il y avait des parents qui venaient me voir pour dire : « Oh j’ai trouvé une… une nouvelle crêperie » ou « Est-ce que vous savez qu’il y a un magasin d’habits français pas loin d’ici ? ». Et ça m’a donné une idée pour [l’idée de] regrouper toutes les entreprises françaises dans un endroit. Mon idée, c’était de faire un petit… peut-être un petit marché provençal. Ma famille sont [est] de Marseille, j’ai de la famille à Montpellier et à Toulouse. Donc chaque année, quand mon mari et moi retournent [retournons] en France, on va souvent en Provence et dans les petits villages. Et je voulais recréer un… un marché provençal. Donc en… quelle année c’était ? En 2010, j’ai décidé de faire ça. Et j’avais loué un espace au Abbotsford euh au couvent de Abbotsford.
Jessica : Oui.
Laura : Pour faire Paris to Provence, le marché. Et c’était un samedi entre 10 heures du matin et 16 heures. Et en fait, mon mari… juste avant 10 heures, juste avant qu’on ouvre le… le marché, mon mari m’a dit « qu’est-ce que… qu’est-ce que tu voudrais hum… gagner aujourd’hui ? Combien de personnes est-ce que tu voudrais qui viennent pour… pour que ça soit un succès ? ». Et j’avais vraiment aucune idée. Et je l’ai regardé et j’ai dit : « Je sais pas, peut-être si on a 1.000 personnes, ça serait un rêve, mais vraiment un rêve ! ».
Jessica : Hm hm.
Laura : Et à la fin de la journée, on a eu presque 5.500 personnes.
Jessica : Wahou ! Wahou !
Laura : Donc il a eu [ça a eu] un succès phénoménal. Et un des gens [une des personnes] au… au marché, en fait, était en charge du Como House and Garden et elle m’a invitée pour faire le festival à… pour faire Paris to Provence mais un festival à Como House and Garden. Donc l’idée a changé un petit peu. Et au lieu de faire plusieurs marchés français… j’ai commencé le premier festival français en août de la même année. Donc, ça, ça fait 6 ans maintenant et… on va faire notre sixième festival.
Jessica : Ouah ! Donc, c’est comme ça que tu es arrivée en fait à South Yarra maintenant où se tient le… le festival. Qui dure trois jours. Est-ce que tu pourrais nous donner quelques… quelques nombres pour illustrer l’importance de cet événement ? Combien de visiteurs tu as maintenant ? Et combien d’exposants aussi ?
Laura : Oui, ben ça a grandi à travers les… les dernières quelques années. Maintenant, on a 10.000 personnes, un peu plus 10.500 personnes qui vient [viennent] au festival, entre [pendant] les trois jours. Donc le vendredi après-midi et soir et toute la journée samedi et dimanche. Il y a 70 exposants français donc l’idée du marché provençal, marché français existe encore au festival. Mais il y a aussi des animations, des activités, un jardin d’enfants, un… on fait des petits… comment on dit un workshop ?
Jessica : Des ateliers.
Laura : Des ateliers voilà ! Des ateliers euh… et aussi des démonstrations de cuisine. L’idée vraiment derrière Paris to Provence, c’est de récréer un village typiquement français. Dans le cœur de Melbourne.
[09 min 59 sec] Part 2
Jessica : Hm hm. Et c’est très bien réussi. Et ça me fait penser aussi que lors de la dernière édition donc en 2014, tu avais recréé un petit monde provençal avec des… des santons. Tu pourrais parler de ça un peu ?
Laura : Ah oui ! Donc l’année dernière je voulais… toucher un petit peu sur un… un côté du [de la] culture français [e] que peut-être les Australiens ne connaissaient pas. Donc puisque chaque année quand on va en France, c’est toujours à Marseille et en Provence, moi, le [la] culture français [e] avec lequel [laquelle] je suis le plus confortable et je connais le plus, c’est la Provence et ses traditions. Donc pour moi, ça c’est les santons de Provence. J’adore les petits « characters » [personnages], le boulanger, le pâtissier, un… la femme qui est dans… dans les prés avec ses moutons autour d’elle, un… c’est vraiment un côté de la vie provençale du siècle dernier qui est très très associé avec [à] un endroit très précis en Provence. Et je voulais que l’Australie puisse reconnaître ça et puisse être exposée à ça. Donc, j’ai fait des recherches et j’ai commandé un village entier de santons et ça pesait 120 kilos.
Jessica : Ah oui ! Ah !
Laura : Donc, envoyer ça de… d’Aubagne à Melbourne, ça a vraiment été un grand effort. Mais finalement, j’ai reçu mes 120 kilos de santons, et j’étais ravie de les recevoir, d’ouvrir chaque carton, de voir qui était dans chaque boîte. Et… et ma mère m’a demandé qu’est-ce que je vais faire avec tous ces santons, est-ce que je vais les vendre au festival ? Mais non le but c’était juste de les mettre en display, et je voulais pas les vendre. Et en fait je les ai chez moi. Alors je sais pas quoi faire avec parce qu’il y en a beaucoup de santons. Mais je les garde !
Jessica : Voilà, j’allais te demander, mais qu’est-ce qu’il sont devenus ? Ils sont dans… ils sont retournés dans les boîtes ? (rires).
Laura : Oui, malheureusement ! On va faire une grande rénovation chez nous dans quelques semaines qui va durer plusieurs mois. Donc pour le moment, ils sont dans des boîtes. Mais j’espère trouver un petit coin dans la maison pour les avoir tout le temps en… en permanence en display.
Jessica : Alors pour expliquer simplement rapidement aux auditeurs de French Voices s’ils se demandent qu’est-ce que c’est un santon : c’est donc une petite figurine qui est en argile et qui est fabriquée et peinte à la main par des… des artisans qui sont des… des maîtres santonistes. Et donc qui décrivent des scènes… des scènes très pittoresques, des scènes de vie… de villages, comme tu as très bien expliqué. Et pour… la période de Noël, on utilise aussi des santons pour faire la… la crèche de Noël. Donc c’est « The Nativity Scene », donc voilà, ce sont des… ces petites figurines là. Et… elles ne sont pas… quand tu as ouvert tes 100 kilos de… de santons, elles étaient toutes intactes ou il y en a qui étaient cassées dans le trajet ?
Laura : Elles étaient toutes intactes…
Jessica : Super !
Laura : Sauf pour… pour une des maisons. Je pense qu’en fait c’était l’étable qui était cassée en deux mais j’ai utilisé un petit peu de colle et bon, ça allait.
Jessica : De colle… C’est amusant parce que cette année je suis allée en Provence aussi et je suis passée à Aubagne, donc qui est une petite ville magnifique. Et j’ai aussi vu ces santons donc tu les as peut-être commandés dans une boutique dans laquelle je suis entrée moi aussi.
Laura : Oui, c’est possible.
Jessica : Ouais. Ouais. Alors, donc pour la première année, pour le premier festival, comment est-ce que tu avais trouvé ou contacté les… les exposants qui ne connaissaient donc pas cet événement puisqu’il n’y avait jamais eu de… d’édition avant ?
Laura : Oui, ben c’est rigolo en fait, je savais [j’avais] en tête ce que je voulais faire avec ce petit marché Paris to Provence. Mais puisque j’avais jamais fait ça avant, je savais pas trop où commencer. Donc, j’ai approché des cafés, la première chose que j’ai fait c’était des cafés et des restaurants français. Et après ça, j’ai approché des magasins qui vendaient des produits français. Mais j’ai commencé par dire : « Bonjour, je me présente, je suis Laura, je voudrais faire un petit marché français, est-ce que vous voulez participer ? ». Donc, c’était vraiment aussi simple que ça. Et il y a beaucoup de… de gens qui m’ont dit : « Non, on vous connaît pas, on sait pas ce que c’est Paris to Provence, on est trop occupé avec notre magasin ». Et il y en a qui… qui étaient très gentils qui ont dit : « Oui, bien sûr, on aimerait bien participer ». Donc quelques mois plus tard, le… le premier événement s’est fait. Et après le succès de… de ce petit marché, comme j’ai dit, euh… après de… de bouche à oreille, le mot a… a…
Jessica : S’est étendu.
Laura : S’est étendu oui.
Jessica : C’est ça, oui.
Laura : Et l’année suivante, j’ai eu toutes ces organisations, ces entreprises, ces… ces gens qui m’avaient dit non…
Jessica : Ouais.
Laura : Qui m’ont téléphoné et qui m’ont envoyé des e-mails pour dire : « s’il vous plait, s’il vous plait, est-ce qu’on peut participer à Paris to Provence ! J’espère que vous allez en refaire un, on aimerait bien participer ».
Jessica : Ouais.
Laura : Donc…
Jessica : C’est une belle récompense pour toi ça
Laura : Oui. Oui, c’est sûr. Donc tout d’un coup, j’ai eu plein de… du monde qui m’ont [m’a] approchée pour faire ça. Et après l’année suivante, les… les gens qui ont participé, il y en a beaucoup qui m’ont demandé pour avoir [d’avoir] deux espaces, ou trois espaces même.
Jessica : Ah ouah ! Hm hm.
Laura : Donc maintenant, on a une liste d’attente, c’est super. Et… mais vraiment le but de ce festival, c’est de recréer un village typiquement français. Donc je veux que quand les visiteurs arrivent à… à South Yarra Como House and Garden qui se disent : « ah oui, je me souviens, ce sentiment d’être en France, je me souviens, les odeurs… de France, le… le sentiment que j’avais quand j’étais dans un petit village, les magasins que j’ai vus… je me rappelle de tout ça, c’est comme ce que je vois ici au festival. »
Jessica : Hm hm. Hm hm. Tout à fait, ouais. Et d’ailleurs, à ce festival, j’ai rencontré euh… des personnes que j’ai interviewées pour d’autres épisodes de French Voices. Il y avait donc Nans de Choukette, et… Cédric de Pop Up Crepes aussi. Et ils font vraiment des produits qui… qui rappellent donc totalement le goût de ce qu’on peut manger en France.
Laura : Absolument.
Jessica : Et c’est donc bien réussi la tranche de vie française à Melbourne.
Laura : Et en fait Nans de Choukette, c’était un des premiers qui étaient au festival.
Jessica : Ah oui !
Laura : Il était là à Abbotsford Grand Event au début.
Jessica : Ah !
Laura : Oui. Et il y est encore avec Choukette maintenant.
Jessica : Ah ! Oui. Ah, c’était à ses débuts parce que Choukette a 6 ans je crois et ton festival a 5 ans donc vous commenciez tous les deux à cette époque.
Laura : En même temps, voilà.
[17 min 51 sec] Part 3
Jessica : Hm. Alors ça te prend combien de temps pour… pour organiser cet événement ?
Laura : Ben je suis aussi maman de deux petits enfants…
Jessica : Ouais.
Laura : Donc j’essaie de pas travailler du tout du tout janvier, février, mars.
Jessica : Hm hm.
Laura : C’est mon temps à moi-même. Et après, ça recommence en avril. Donc avril, je commence le planning, et au fur et à mesure, chaque mois devient de plus en plus « busy » et novembre, c’est vraiment un grand, grand mois pour moi et pour ma famille aussi. Mon mari me soutient vraiment avec tous mes rêves et… et tous les efforts que… qu’on met dans ce festival.
Jessica : Super ! Qu’est-ce qui est le plus excitant ou intéressant dans ce travail que tu fais ? Quel est… qu’est-ce que tu préfères ?
Laura : J’adore rencontrer euh… du monde. Que ça soit des Français avec leur business ici en Australie, ou que ça soit des… des Australiens qui adorent la France. Je pense qu’il y a pas une semaine qui passe sans que j’entends [j’entende] une histoire racontée par quelqu’un qui adore la France. Et souvent je rigole quand c’est des Australiens qui me disent : « Ah j’adore la France, le mari de ma sœur a un chien français » (rires). Mais vraiment des histoires rigolos [rigolotes]. Ou : « j’adore la France, j’adore les… les… les hommes français ou… ». Tu sais des hist… peut-être tu vas éditer ça, des histoires vraiment rigolos [rigolotes] qu’ils associent avec [à] la France et qui veut [veulent] me raconter absolument tout [toutes] leurs expériences avec la France. J’adore les histoires que les gens me racontent avec [sur] leur amour pour la France.
Jessica : Oui, je suis d’accord avec toi, c’est vrai que quand… donc je dis que je suis Française, on rencontre toujours des gens qui… qui disent : « Oh bah j’ai appris le français ou j’adore la France » ou « Tu as de la chance ». Le Français bénéficie d’une… d’une aura très… et d’un… comment on dit ? D’une image très positive qui rayonne vraiment beaucoup en Australie.
Laura : Oui, oui, c’est vrai. Et tout le monde veut partager leurs [ses] histoires de leur [son] voyage en France ou des gens qui connaît [qu’ils connaissent] qui est [sont] français, l’accent français et la gastronomie et le paysage et le [la] culture.
[20 min 29 sec] Part 4
Jessica : Voilà, ouais, ouais, c’est ça. Alors, donc tu as des… des bons moments comme ça, des bons moments où tu rigoles pendant le… le festival. Mais il y a aussi je suppose des… des difficultés ou des contraintes dans… dans l’organisation de cet événement. Qu’est-ce qui est particulièrement difficile par exemple ?
Laura : Pour moi en fait, c’est de balancer être maman et d’organiser un grand festival comme ça. J’ai un garçon qui a 7 ans et une fille qui a 4 ans, et… et le plus difficile c’est… c’est de donner mon attention… comment dire ?
Jessica : Oui, d’être présente, de donner toute ton attention.
Laura : Voilà, d’être présente avec… avec mes enfants pendant qu’ils sont encore jeunes. Et aussi de… de suivre mon cœur avec tout ce que je voudrais faire pour le festival. Je pense que quand vous avez votre business à vous-même, vous pourrez jamais… vraiment être trop éloigné du business. Donc c’est pas comme un travail où je vais de 9 heures à 5 heures et une fois que je suis à la maison, c’est… c’est fini.
Jessica : Ouais.
Laura : C’est toujours dans mes pensées, c’est toujours là avec moi. Donc c’est difficile des fois de pouvoir… comme ils disent en anglais « shut off » complètement.
Jessica : Ouais exactement, faire une coupure, j’ai… j’ai le même problème. Mais c’est une petite… donc avec French Your Way et puis avec les podcasts et j’ai… on y pense souvent parce que… enfin, tout le temps parce que en fait c’est une partie de nous, c’est nous qui l’avons créé, donc c’est un peu comme notre bébé aussi finalement.
Laura : Oui, c’est vrai. Et tout me donne des idées… des idées et des inspirations.
Jessica : Ouais.
Laura : C’est tout autour de moi, je vais à des marchés avec mes enfants ou je vais avec une activité ou… un anniversaire même. Et il y a de l’inspiration tout autour de moi et je pense : « Ah c’est super ça, je devrais faire ça au festival » (rires). Donc c’est vraiment tout le temps avec moi.
Jessica : C’est la déformation professionnelle, ça s’appelle (rires). Alors justement est-ce que tu pourrais nous donner un avant-goût du festival qui va venir ? Quelles sont les activités, les animations qu’on pourra voir et est-ce que… est-ce qu’il y aura des nouveautés ou est-ce que c’est encore un secret ?
Laura : Oui, ben je suis… je vais commencer avec le planning le mois prochain donc c’est encore un petit peu un secret.
Jessica : D’accord.
Laura : Mais on va avoir… bon, chaque année, il y a des musiciens. Cette année, on va avoir des musiciens qui va [vont] jouer, chanter le vendredi soir.
Jessica : Vous allez rester ouverts jusque tard dans la nuit ou tard dans la soirée ?
Laura : Oui, on va ouvrir plus tôt le matin et rester ouverts plus tard chaque soirée. Chaque après-midi.
Jessica : hm hm.
Laura : Donc, ça, ça va attirer un peu plus de monde aussi. Et chaque année, les gens me demandent : « est-ce qu’on peut avoir une… une petite ferme d’animaux, an animal farm ? »
Jessica : Ah oui !
Laura : Donc, ça on va en avoir une encore cette année. Tous les « updates » peut [peuvent] être trouvés sur notre page de Facebook et bien sûr sur le website.
Jessica : Alors est-ce que tu peux rappeler où est-ce qu’on peut trouver plus d’informations ? Quelle est l’adresse du site internet et aussi les dates du prochain festival ?
Laura : Oui, donc le site c’est : paristoprovence.com.au et cette année le festival va se faire en novembre le 20 jusqu’au 22.
Jessica : Voilà, vendredi, samedi, dimanche, du 20 au 22 novembre. Et donc j’y serai et j’espère te… te voir. Voilà donc si vous écoutez French Voices, on… on vous donnera des « updates », donc des… des mises à jour aussi. Et donc vous pourrez aller rencontrer Laura et rencontrer tous les fantastiques exposants qu’il y aura pendant ces… ces trois jours de fête à la Française à Melbourne. Laura, je te dis Félicitations pour le travail que… que tu fais parce que c’est un événement qui est vraiment très bien organisé et on sent que tu le fais avec beaucoup de passion et d’amour. Donc je te souhaite une longue vie au festival et bon courage aussi pour la préparation du Paris to Provence !
Laura : Merci Jessica. C’était un plaisir de parler avec toi aujourd’hui.
Jessica : Moi aussi. Et puis on se… on se retrouve dans… dans quelque temps.
Laura : Ça marche.
Jessica : Ça marche. A bientôt, au revoir Laura merci.
Laura : Au revoir.