French Fashion, Tips and Faux-Pas with Caroline from Fren’CHIC Touch
[05 min 18 sec] Part 1
Jessica : Bonjour Caroline !
Caroline : Bonjour Jessica !
Jessica : Alors, Caroline, tu fais partie de… de ces nombreux expatriés dont je fais partie aussi et qui ont élu domicile dans la magnifique baie de Melbourne en Australie. Mais d’abord peut-être, est-ce que tu peux commencer à nous raconter d’où tu viens en France ?
Caroline : Alors je suis originaire de Marseille.
Jessica : Ah oui ! Tu n’as pas l’accent je trouve.
Caroline : Oui je sais ! (rires) Souvent, on me le dit. Je ne sais pas pourquoi, j’avoue je ne sais pas pourquoi, certainement parce que j’ai un petit peu de la famille un peu de partout.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et que j’ai habité dans différentes villes en France.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Donc… et que… non je ne sais pas pourquoi je n’ai pas l’accent. Mais je suis bien originaire de Marseille.
Jessica : Oui, et tu es arrivée comment en Australie ?
Caroline : Alors je suis arrivée en… il y a presque trois ans… avec mes deux valises. Après avoir décidé de… bah, de me lancer, de tout vendre, de tout quitter en France, de dire au revoir à mes amis, juste un au revoir bien évidemment, dire au revoir à la famille, et de tenter ma chance en Australie.
Jessica : Qu’est-ce que tu faisais en France à ce moment-là ?
Caroline : Alors en France à ce moment-là, je… j’ai travaillé pendant plusieurs années à mon compte. Suite à ça, j’avais fermé mon entreprise et j’ai travaillé pour Kookaï donc vous connaissez Kookaï en Australie parce qu’il y a aussi Kookaï en Australie.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Je travaillais en tant que manager. Et suite à ça, ben j’ai démissionné. J’ai… j’habitais dans le Nord à ce moment-là, j’habitais à Cherbourg. Donc, j’ai déménagé, je suis retournée vivre chez ma maman, à 33 ans (rires). Pendant quelques mois.
Jessica : Donc à Marseille ?
Caroline : A Marseille.
Jessica : Ouais.
Caroline : Pendant quelques mois. Pour… bah bien évidemment pour profiter de la famille, de ces… ces derniers moments français on va dire. Et venir m’installer en Australie.
Jessica : Et tu es arrivée à Melbourne directement ou t’es venue pour voyager ? Comment ça s’est passé ?
Caroline : Non, alors ça peut paraître un petit peu bizarre mais je suis venue directement à Melbourne et… et quand j’étais en France je disais à tout le monde, je pars faire ma vie en Australie et tout le monde me disait : « mais tu connais pas Melbourne, enfin… peut-être qu’il faudrait aller voyager ». Je dis : « non je sais, j’adore, je suis sûre que l’Australie, c’est fait pour moi ».
Jessica : Tu savais que t’aimerais avant d’arriver là quoi.
Caroline : Après quand même quelques recherches sur internet.
Jessica : Ouais.
Caroline : Donc oui je le savais. Et puis aussi… par les réseaux sociaux et par Instagram. Parce que j’adore la photographie.
Jessica : Hm hm.
Caroline : J’avais rencontré un Australien avec qui je suis devenue amie. Donc on a discuté et c’est vrai qu’il m’a encore plus réconfortée dans mon choix. Et… et donc il m’a… il m’a quand même un petit peu aidée et aiguillée dans les… pour trouver la bonne direction.
Jessica : Hm hm. D’accord. Et c’était un Melbournois aussi ?
Caroline : Oui. Melbournois, oui.
Jessica : Oui, donc il t’a montré des photos de… bah on dit Melbournois ou Melbournien, je crois qu’il y a les deux, hein ?
Caroline : Ben j’avoue que j’ai un doute. Melbournien ? Melbournois, ça fait bien français. Melbournien, ça fait bien australien ! (rires)
Jessica : Bon peut-être voilà qu’il y a les deux formes. Je re-vérifierai et je le mettrai dans… dans les show notes. Il faut vraiment qu’on ait le… le terme exact parce qu’en plus, on en fait partie maintenant !
Caroline : Bah oui !
Jessica : Oui, donc il t’a sans doute séduite avec des magnifiques photos de la région du coup ?
Caroline : Exactement. Et puis il m’a envoyé des sites internet et… Donc voilà, j’ai… je me suis dit bon bah c’est pour moi (rires). J’arrive. Et j’ai débarqué, comme on dit hein, à St Kilda.
Jessica : Hm hm. Où tu es toujours actuellement d’ailleurs ?
Caroline : Où je suis toujours actuellement. Et je crois qu’en fait quand tu… quand tu quittes ton pays et que tu arrives dans une… dans une… dans un nouveau pays, et dans une ville bien précise, j’ai l’impression qu’on y reste. Parce que j’ai rencontré plusieurs Français comme ça. Et… quand ils se sont basés la première fois à Sydney, ils sont restés à Sydney. Melbourne, ils sont restés à Melbourne. Brisbane, ils sont toujours restés à Brisbane. Donc…
Jessica : Ah c’est intéressant, ouais, ouais. Peut-être que ça rassure aussi un petit peu, c’est… c’est là qu’on a commencé et on commençait à faire son nid aussi et…
Caroline : Ouais. Ben oui parce qu’on recommence tout à zéro.
Jessica : Alors, quand tu es arrivée, tu… tu as lancé Fren’CHIC Touch ou tu as commencé avec autre chose ?
Caroline : Ouh là ! (rires) Ouh là ! Quand je suis arrivée, je ne parlais pas très bien anglais donc c’était vraiment très basique. Juste pour me présenter.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et j’avoue que… je paniquais un petit peu parce que je ne comprenais pas du tout l’accent australien. Je suis désolée.
Jessica : Ouais. Hum. J’ai toujours des problèmes parfois, ça arrive.
Caroline : Oui, j’avoue que j’ai parfois des problèmes mais… j’avais appris l’anglais à l’école. L’anglais, bah avec l’accent « british ».
Jessica : Hm.
Caroline : Et… j’arrive en Australie avec un accent australien et je me suis dit bon, je vais avoir quand même des soucis. Bah… fallait trouver du travail, fallait trouver un appartement. Donc j’ai… j’ai commencé à travailler dans… dans un restaurant en tant que serveuse. Pendant environ six mois.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Ce qui m’a quand même permis… permis d’apprendre l’anglais. Parce que quand tu es en contact directement avec la clientèle…
Jessica : Ouais.
Caroline : Ben tu n’as pas le choix.
Jessica : Hm.
Caroline : Donc… donc, non j’ai pas commencé Fren’CHIC Touch immédiatement (rires). Il m’a fallu du temps.
[10 min 44 sec] Part 2
Jessica : Donc tu… alors après combien de temps tu… tu as lancé ton/le business pour lequel tu travailles maintenant ?
Caroline : Euh… j’ai envie de te dire que l’idée, elle était… elle était là depuis le départ.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Mais… fallait laisser… j’avais besoin de réfléchir. Et ensuite, quand je me suis sentie plus en confiance avec mon anglais, quand j’ai commencé à faire des… des connexions, à rencontrer du monde, à rencontrer des amis, à me faire des amis, à… à faire des rencontres professionnelles, des collègues, enfin… je me suis dit bon, bah peut-être que je peux… je peux commencer à lancer Fren’CHIC Touch. Et puis surtout mes amis m’ont beaucoup aidée. Mes amis qui sont Australiens, et qui m’ont dit : « mais Frenchy », parce que bon, c’est facile, on m’appelle Frenchy. « Frenchy, tu peux faire quelque chose, avec le style, avec la mode, vous les Françaises, vous êtes différentes dans votre style, dans votre manière de vous habiller, de marcher ». Et je me suis dit bon bah pourquoi pas, j’ai toujours aimé la mode.
Jessica : Hm hm.
Caroline : J’ai travaillé dans la mode, en France. J’ai travaillé pour le festival de Cannes aussi en France.
Jessica : Ah oui ! Hm hm.
Caroline : Donc j’ai toujours été imprégnée dans ce milieu du glamour, de la fashion. Et donc j’ai décidé de me lancer, bah on va dire peut-être après deux ans. Deux ans en Australie. Donc c’est très récent.
Jessica : D’accord, ouais. Ouais. Et donc le concept de Fren’CHIC Touch, qu’est-ce que c’est exactement ?
Caroline : Alors, le concept de Fren’CHIC Touch. Déjà on a la réponse dans le titre, c’est pour donner une petite touche française. Et la touche française, ça va être dans le style. Donc c’est pour aider les… les femmes mais aussi les hommes à être… à trouver son style avec une « French touch ». Et souvent, très souvent, les Français, quand tu rencontres quelqu’un qui est assez charismatique ou que tu aimes son style, ou que tu trouves même séduisant ou séduisante, on va dire « ah tiens, cette personne, elle a… elle a je ne sais quoi ».
Jessica : Ouais. Même l’expression française est passée dans le vocabulaire anglais.
Caroline : Oui l’expression française…
Jessica : Le « je ne sais quoi ».
Caroline : Oui, carrément. L’expression française est passée dans le vocabulaire anglais. Et ça me rappelle aussi la chanson de France Gall « Ella, elle l’a ». Et elle parle de « je ne sais quoi » aussi.
Jessica : Ahh ! Exactement ouais.
Caroline : Donc…. Donc bah je suis partie de cette idée. Je me suis dit bah pourquoi ne pas… ne pas aider les Australiens à trouver leur « je ne sais quoi ».
Jessica : hm hm.
Caroline : Puisqu’on entend toujours : « Oh les Français, les Françaises, ils ont… on a quelque chose… »… que je cherche toujours hein (rires).
Jessica : Ah bah j’allais te demander, comment tu la définirais la fameuse touche française ? La « French touch » ? T’as pas réussi à mettre le doigt dessus encore ?
Caroline : Si. Je… je commence à mettre le doigt dessus. Je pense qu’on a… on exprime beaucoup notre personnalité à travers notre style.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et à la différence d’autres cultures, parce que j’ai quand même un petit peu voyagé, j’ai vu ça dans d’autres pays. A la différence d’autres cultures, on va créer notre style en mixant différentes « fashion », j’ai envie de te dire. On ne va pas suivre la mode, on va créer notre style. On ne va pas suivre les marques.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Mais on va… on va vraiment créer notre style. Donc on ne va pas hésiter à mélanger… un accessoire de marque avec quelque chose qui… qui n’a aucun rapport. Juste un souvenir ou un petit… un petit accessoire qu’on a trouvé dans un petit magasin quelconque et…
Jessica : Ouais, ouais, c’est vrai.
Caroline : Tu vois ce que je veux te dire ?
Jessica : Oui. C’est pas le tout, tout Chanel ou tout Gucci. C’est… t’as raison, on prend un petit accessoire de luxe avec une tenue peut-être… avec un jean ou quelque chose comme ça.
Caroline : Oui voilà, on va… on va mixer un petit peu tous les styles et puis… et puis, c’est pas grave. Même si on ne suit pas… si on ne suit pas la mode, on va s’inspirer de la mode pour trouver notre style. Alors que je trouve parfois en Austr/en Australie, on va peut-être un peu suivre la mode. Beaucoup plus.
Jessica : Hm hm. Et la mode australienne, quelles sont tes… tes observations, qu’est-ce que c’est en ce moment la mode australienne ? J’avoue que je ne vois pas en fait (rires). Je crois que je suis pas la mode en fait.
Caroline : La mode australienne ! Ca, c’est une bonne question !
Jessica : Merci !
Caroline : Euh… (rires). La mode australienne. Je pense qu’il y a une grosse différence entre la mode australienne et la mode française, et je voudrais dire même européenne.
Jessica : Alors vas-y explique-moi ça, ouais.
Caroline : Je dirais la… j’ai envie de diviser la mode en… le monde est divisé en deux parties dans le monde de la mode.
Jessica : Ouais.
Caroline : On a vraiment le monde anglo-saxon avec des inspirations très américaines. Et… et je sais souvent que les Australiens n’aiment pas trop être comparés parce qu’ils aiment leur entité australienne et je comprends tout à fait. Mais je pense que… la mode américaine, la mode australienne est assez similaire. Avec quand même un côté beaucoup plus cool, beaucoup plus relax en Australie parce qu’on a cet esprit surfeur, relax… Et Melbourne j’adore. J’adore Melbourne parce que d’abord on dit que c’est la capitale de la mode en Australie. J’adore Melbourne parce qu’on trouve tous types de mode. C’est une ville très cosmopolite…
Jessica : Hm hm.
Caroline : Donc, c’est très agréable. On trouve beaucoup de… la mode européenne. Et ça va être très différent par exemple quand on va aller à Sydney, quand on va aller dans le Queensland. C’est très différent encore.
Jessica : Ah tu observes des différences ? D’accord. Ouais.
Caroline : Oui. Et je suis allée à Brisbane la dernière fois et j’ai observé des différences. Où c’est beaucoup plus relax, beaucoup plus cool. Euh… à Melbourne, on va être quand même un peu plus sophistiqué.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Euh… on va… par exemple, pour les… pour les dames, on va beaucoup mettre de talons hauts à Melbourne.
Jessica : Ah oui ! C’est vrai que ma maman, quand elle vient en Australie, elle est… mais elle bave devant tous les maga… les… les vitrines de chaussures et j’ai l’impression qu’elle a jamais vu de chaussures de sa vie mais c’est vrai qu’il y a vraiment des talons… assez impressionnants.
Caroline : Impressionnant oui. Vertigineux, comme on pourrait dire !
Jessica : Oui, ouais, ouais.
Caroline : Donc oui la mode est quand même assez différente.
Jessica : Hm hm. Et la mode donc européenne, l’autre partie du monde, tu la définirais comment du coup ?
Caroline : L’autre partie du monde… je vais plus parler de la mode française. Je pense qu’on va être plus dans le côté naturel et beaucoup plus… un petit moins « bling bling ».
Jessica : Hm hm.
Caroline : Un petit peu plus simple. Mais quand je dis simple, dans le bon sens du terme.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et… ouais, un petit peu plus simple. On va… quand par exemple on Australie, on va utiliser des talons hauts et des bijoux et du maquillage, en France, on va juste utiliser un accessoire pour accentuer sa personnalité.
Jessica : Ouais, d’accord.
Caroline : Un petit peu comme Coco Chanel quand elle disait : « Bah quand tu sais pas… » Et c’est vrai que j’utilise beaucoup… j’utilise beaucoup cet… cet outil : « quand tu sais pas quoi mettre pour une soirée, ben t’as ta petite robe noire ». Et c’est que toutes les Françaises, on a toujours notre petite robe noire dans notre garde-robe parce que c’est facile.
Jessica : Ouais.
Caroline : Une petite robe noire qu’on va… qu’on va accessoiriser… avec un sac, avec des talons de couleur, avec un rouge à lèvres rouge, avec un bijou un peu différent. Donc… voilà.
[17 min 44 sec] Part 3
Jessica : Mais alors justement, oui j’ai vu beaucoup de… de références à Coco Chanel sur ton… site internet. Est-ce que c’est ton modèle ?
Caroline : J’adore l’histoire de Coco Chanel (rires).
Jessica : Alors, qu’est-ce qui t’inspire chez elle ?
Caroline : Bah ce qui m’inspire c’est que… elle est partie de rien, c’était… c’était une orpheline…
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et elle est partie de rien et… elle a été beaucoup critiquée, les gens se moquaient d’elle et elle avait pas peur de… d’être différente, elle n’avait pas peur de… de montrer sa personnalité, de s’affirmer et elle croyait en elle. Elle… Je suis désolée, je suis pas sûre de ma liaison : elle croyait en elle (rires).
Jessica : Ah oui, les deux.
Caroline : Je commence à perdre le français !
Jessica : Les deux !
Caroline : Elle avait… oui, elle était très confiante et oui, j’aime beaucoup son histoire. Et c’était une femme qui était… qui avait une très forte personnalité. Et d’ailleurs il y a beaucoup de… il y a beaucoup de mystères autour de Coco Chanel. On est pas sûr à 100% au sujet de son histoire parce qu’elle crée quand même souvent des histoires pour… pour créer son personnage.
Jessica : Ah ! Ouais.
Caroline : Mais… oui, ce que… ce que j’aime beaucoup chez Coco Chanel, c’était une femme on va dire banale, banale dans le sens où c’était pas la… une femme super belle, c’était pas un top-model. Mais elle était toujours entourée d’hommes, toujours… elle fascinait, elle fascinait les gens. Elle avait….
Jessica : Elle avait ce charme.
Caroline : Elle avait ce « je ne sais quoi » (rires).
Jessica : Ouais.
Caroline : Donc, j’aime beaucoup. J’aime beaucoup l’histoire de Coco Chanel. Et on parle de Coco Chanel de partout.
Jessica : Ouais, ouais. Et d’ailleurs donc je peux recommander aux auditeurs de French Voices, il y a donc des films qui ont été faits sur la vie de Coco Chanel.
Caroline : Oui.
Jessica : Dont Audrey Tautou incarne le personnage de Coco Chanel.
Caroline : Et parfaitement.
Jessica : Je mettrai les… ouais, ouais. Puis c’est une actrice magnifique en plus. Donc à voir. Je mettrai les références dans les show notes.
Caroline : Oui. Oui, c’est vraiment un film à voir qui est très bien fait.
Jessica : Ouais, ouais. Et dans… en ce moment, donc dans la période moderne, quelle célébrité selon toi a un vrai style, ou un style que tu aimes ? … Tu peux passer hein, si c’est trop difficile.
Caroline : Non, bah j’aime bien… justement, tu parles d’Audrey Tautou, j’aime beaucoup Audrey Tautou. Je suis…
Jessica : Ouais, ouais.
Caroline : C’est marrant quand tu vis à l’étranger, tu te rattaches un peu plus à ta… à ta culture française. Je sais pas comment expliquer. Je me rends compte beaucoup plus de ma culture française en étant en Australie.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Donc… j’aime beaucoup… j’aime beaucoup les actrices françaises parce qu’elles restent très naturelles et donc ça j’aime beaucoup. Et Audrey Tautou j’aime beaucoup parce qu’elle est… ell est naturelle, elle est amusante, elle… elle est belle.
Jessica : Ouais. Pétillante, elle a des yeux pétillants aussi !
Caroline : Pétillante, ouais !
Jessica : Ah ouais, ouais !
Caroline : Ouais, elle est pétillante, j’adore ça !
Jessica : Alors, si on retourne à Fren’CHIC Touch, quels types de services tu offres ? Donc quels sont tes… tes clients types ? Et qu’est-ce qu’ils recherchent en général ?
Caroline : Euh j’ai envie de te dire j’ai pas de clients types.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Parce que tout le monde est différent et certaines personnes, elles ont besoin juste… de se créer un style parce que ben, tout simplement, t’as des personnes… je ne sais pas, j’ai jamais été dans la mode, je ne sais pas comment m’habiller, j’ai un nouveau travail, je me rends compte que j’ai besoin d’avoir un style pour quand même m’affirmer.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Donc j’ai besoin d’un petit peu d’aide. Après on a des personnes qui… qui ont un changement dans leur vie, un divorce, un déménagement, un événement très important dans leur vie. Qu’ont besoin de trouver confiance et…
Jessica : Ouais.
Caroline : Et donc qui vont faire appel à mes services.
Jessica : Hm. C’est important ce que tu mentionnes, la confiance. Parce que t’arrives à… donc c’est… c’est plus que l’apparence physique en fait. Tu… tu aides les gens à se sentir… à s’affirmer plus en fait.
Caroline : Bah à se sentir bien oui. J’avoue que j’adore voir mes… mes clientes avec le sourire. Et puis quand elles me disent… bah la dernière fois, je suis allée faire du shopping avec une de mes clientes donc elle m’a dit… donc je lui montre une robe et elle me dit : « ah non mais, je me vois pas du tout, j’aurais jamais pensé à porter ça ». Et puis elle a essayé la robe, la robe était magnifique sur elle. J’ai adoré.
Jessica : Ah ! Ouais.
Caroline : Et elle a adoré aussi. Et de la voir sourire ça… oui, ça me fait vraiment plaisir.
Jessica : Donc, c’est ça ce que vous faites ensemble. C’est… c’est du shopping ?
Caroline : Oui, alors pas que du shopping parce que… avant… avant d’aller faire du shopping, on a quand même besoin de déterminer, j’ai besoin d’apprendre à connaître la personne, de…
Jessica : Hm hm.
Caroline : C’est quand même un petit peu… une part de psychologie. Tu vois ce que je veux te dire ? T’as besoin de… t’as besoin de connaître un petit peu la personne, ce qu’elle recherche, ce qu’elle veut affirmer et…
Jessica : Ouais, ouais.
Caroline : Et… et quand tu dis, ce n’est pas… ce n’est pas… ce n’est pas que de l’apparence physique, et c’est pour ça que je dis à toutes mes clientes, pour moi toutes les femmes sont belles.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Faut juste avoir confiance en soi.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et savoir s’affirmer. Et s’aimer. Le plus important, c’est surtout apprendre à s’aimer.
Jessica : Hm, ouais. Et savoir par où commencer parce que…
Caroline : Exactement. Savoir par où commencer.
Jessica : Ouais, tu me… ouais, ouais. J’ai vraiment du mal à choisir juste un pull quoi.
Caroline : Et je pense que… aussi souvent, on va dire bon je vais aller faire du shopping, acheter de nouveaux vêtements et souvent on reste dans le même style, dans la même…
Jessica : Exactement ouais.
Caroline : Avec les mêmes habitudes. Donc… je vais… je vais préconiser à mes clientes d’aller les voir, on va refaire leur garde-robe, donc je vais trier un petit peu ce qu’elles ont dans leur garde-robe…
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et on va essayer de « matcher », de « matcher » ?
Jessica : D’assortir ?
Caroline : D’assortir pardon les… un top avec une jupe.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Parce que souvent… Et je suis sûre que tu le fais aussi et je le fais aussi, j’ai mon pantalon, et je vais mettre… je vais souvent utiliser le même t-shirt avec un certain type de pantalon.
Jessica : Ouais, ouais, ouais.
Caroline : Donc, c’est ça que je veux apprendre aussi. C’est apprendre à… à changer ses habitudes…
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et à essayer quoi, à être un petit peu aventurière et aventurier dans ta ma/dans ta manière de t’habiller.
Jessica : Hm hm. Donc les inviter à… à essayer des styles qui a priori ne seraient pas les styles… vers lesquels elles se tourneraient. Pour ensuite se rendre compte que ça… ça leur va et c’est une bonne surprise quoi !
Caroline : Exactement. Exactement.
Jessica : Ouais.
Caroline : Et ne pas aussi… rester bloqué et renfermé dans un seul style.
Jessica : Ouais.
Caroline : Parce qu’on a un style durant la semaine, on a un style quand on sort, on a un style durant le week-end. Et voilà. Donc…
Jessica : Hm.
Caroline : De trouver différents styles aussi.
[24 min 25 sec] Part 4
Jessica : Alors, ta… ta tenue préférée à toi, ce serait quoi ?
Caroline : Je suis très talons. J’aime beaucoup les talons (rires).
Jessica : Ah ouais.
Caroline : Oui, les petits talons très simples. Ça va être… ça va être un jean avec une petite « jacket ». Habillée avec mon… un petit accessoire, j’aime bien les longs colliers.
Jessica : Ouais.
Caroline : Et puis… et puis mon sac… mon sac Jérôme Dreyfuss dont je suis fan. C’était très difficile de trouver Jérôme Dreyfuss en Australie (rires).
Jessica : Alors, c’est une marque française Jérôme Dreyfuss ?
Caroline : C’est une marque française, oui, oui, c’est un designer français que j’adore. Il a des sacs magnifiques, j’adore.
Jessica : D’accord.
Caroline : Il est… Il était d’ailleurs avec Isabelle Marant qui est un… une autre designer française.
Jessica : D’accord.
Caroline : Je ne sais pas s’ils sont encore ensemble hein, ce n’est pas mon… ce n’est pas mon domaine de compétence.
Jessica : Tu ne suis pas la presse « people », même des designers ?
Caroline : Non, je ne suis pas, non je ne suis pas… Je suis la presse pour les designers, ce qu’ils vont faire…
Jessica : Ouais.
Caroline : Mais non je ne suis pas « people » (rires). Donc…
Jessica : Donc, jean, talons, long collier et puis ton sac fétiche avec une petite veste.
Caroline : Et mon rouge à lèvres rouge ! Qui est Chanel (rires).
Jessica : Ah ! Alors ça c’est intéressant parce que j’ai une de mes étudiantes qui m’a fait la remarque, elle me demandait : « comment on dit « lipstick » ? » et j’ai dit : « rouge à lèvres ». Donc c’est « red for the lips » en fait. Et elle me dit : « mais s’il n’est pas rouge ? ». Ben c’est du rouge à lèvres marron, du rouge à lèvres rose. On garde l’expression.
Caroline : Mais c’est vrai que c’est intéressant. C’est intéressant. Et je pense… enfin, là je… c’est… c’est juste un avis mais je pense qu’en français, on dit rouge à lèvres parce que les Françaises, peut-être avant avaient l’habitude de toujours porter du rouge.
Jessica : Ouais, peut-être à l’origine, ça devait être rouge la couleur de… par défaut. Ouais, ouais, je pense aussi.
Caroline : Ouais, donc… voilà. On a simplifié, rouge à lèvres (rires).
Jessica : Alors, quels vêtements ou accessoires est-ce que chacun devrait absolument avoir dans sa garde-robe ?
Caroline : Bah alors déjà, on en a discuté un petit peu au début, la petite robe noire.
Jessica : Ouais. Ça va, j’ai ai une !
Caroline : Bon.
Jessica : Je crois que… la première robe que j’ai achetée, c’était une petite robe noire.
Caroline : Bon, parfait. La petite robe noire, des petits talons, des petits stilettos bien sûr qui peuvent aller avec un jean, qui peuvent aller avec ta petite robe noire.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Euh… après, j’ai envie de parler de tous les petits basiques, les petits t-shirts, blancs, noirs, les petits basiques.
Jessica : Ok, ouais.
Caroline : Et la petite « jacket » noire.
Jessica : D’accord.
Caroline : Et le jean bien évidemment. Bah ça le jean, tout le monde a un jean.
Jessica : Oui, un jean de…
Caroline : Mais son jean fétiche. Tout le monde a un jean mais avoir son jean fétiche (rires).
Jessica : Hm hm. Ouais, c’est toujours… enfin, il y a toujours l’idée de… de personnalité qui revient… enfin, de personnalité et personnalisation en fait qui revient dans ce que tu dis, c’est vrai, c’est intéressant.
Caroline : Ouais. Bah c’est vrai qu’en France, on a une expression qui dit : « l’habit ne fait pas le moine ». Qui je pense fonctionnait il y a plusieurs années en arrière…
Jessica : Ouais.
Caroline : Mais qui ne marche plus maintenant.
Jessica : Hm.
Caroline : Parce que j’ai envie de dire : « oui, l’habit peut faire le moine ».
Jessica : Alors, pour expliquer, donc « l’habit ne fait pas le moine », ça veut dire… donc, la façon dont on est habillé ne réflè/ne reflète pas qui on est. Mais tu es en train de dire que… que si. Et d’ailleurs dans les… dans les entretiens d’embauche, on voit bien que… il faut s’habiller selon un certain code pour être…
Caroline : Exactement.
Jessica : Pour être crédible ou…
Caroline : Ouais, ouais. Alors, je ne veux pas… je ne veux pas dire qu’on catégorise les personnes parce que je n’aime pas catégoriser les personnes mais… mais à travers quand même, à travers la mode, à travers les accessoires que tu vas utiliser, à travers ta manière de marcher, à travers le sac que tu vas choisir, à travers les chaussures que tu vas choisir, on peut déterminer ta personnalité. Et je crois même qu’un Français, alors je ne suis pas sûre hein mais… je sais qu’il y a un livre qui existe…
Jessica : Ouais…
Caroline : Un Français, un psychologue je crois, a écrit un livre au sujet des femmes. Au sujet des sacs à main. Selon le sac à main que tu choisis, il arrive à expliquer la femme (rires).
Jessica : Ouah ! Dis-moi quel sac à main tu portes, je te dirai qui tu es, c’est ça ?
Caroline : Voilà, c’est exactement ça ! (rires)
Jessica : Tu as le titre de ce livre ?
Caroline : Non, pas du tout. J’ai entendu ça dans une émission radio et je m’en rappelle plus du tout.
Jessica : Ok.
Caroline : Et j’ai oublié de noter le… le titre et il faudrait que je fasse des rech/des recherches internet.
Jessica : Hm hm. Bah si tu… si tu le trouves, je regarderai aussi donc avant que l’épisode ne sorte. Envoie-moi un petit e-mail et puis je l’ajouterai aussi dans… dans les notes. Est-ce que tu as un top conseil mode ou beauté à donner à nos auditeurs et donc je pense peut-être surtout auditrices ?
Caroline : J’ai envie de te dire : « il faut que tu te sentes belle ». Et les hommes aussi, sentez-vous confiant. Ça, ça va être mon premier… mon premier conseil.
Jessica : Hm.
Caroline : Ensuite, j’ai envie de dire : « osez porter des couleurs ». Euh… arrêtons d’avoir peur des jugements aussi. Parce qu’on a souvent peur. Souvent, combien de fois j’ai entendu… j’ai entendu : « oh j’aimerais porter un chapeau mais… j’ose pas, on va me regarder dans la rue ».
Jessica : Ouais, ouais.
Caroline : Alors, ça c’est beaucoup en France. Parce que en Australie quand même on porte des chapeaux. Et… bah pourquoi pas, porte un chapeau et puis, on va te regarder parce que peut-être qu’on n’a pas l’habitude de voir des chapeaux, mais peut-être qu’on va te regarder parce que… parce qu’on va être admiratif et parce qu’on va se dire : « oh bah tiens, elle porte bien le chapeau ».
Jessica : Ouais.
Caroline : Et ça va donner envie à une autre personne de porter un chapeau. Et c’est comme ça qu’on lance la mode aussi.
Jessica : Ouais, ouais !
Caroline : Donc, j’ai envie de dire : « ben, ose ! » Si tu veux porter des couleurs, ben porte des couleurs. Si tu veux porter un chapeau, porte un chapeau ! C’est juste… être bien avec soi-même.
Jessica : Hum, très bien, donc comprendre que le regard des autres n’est pas nécessairement critique mais peut être un regard admiratif également en fait.
Caroline : Exactement, exactement ! Et quand t’as réussi à faire ça, bah tu te sens bien avec toi-même.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Et c’est important.
Jessica : Alors, j’ai une dernière question. Qu’est-ce que tu trouves particulièrement horrible, affligeant ? Qu’est-ce que tu considères être un vrai « fashion faux-pas » ? Est-ce que tu as vu des… des tendances qui te font grincer des dents ?
Caroline : Oui (rires).
Jessica : Donne-moi des exemples, vas-y !
Caroline : Pour moi, le « fashion faux-pas », c’est trop de bijoux. Mais alors attention, parce que t’as la mode bobo chic où tu vas mettre beaucoup de bijoux, mais beaucoup d’accessoires mais ça va être très bohême donc ça va être très sympa. Mais quand je vais… quand je vais voir les boucles d’oreilles assorties avec le collier…
Jessica : Hm, donc la parure en fait, ça s’appelle.
Caroline : La parure ouais. C’est « too much » comme on va dire en français aussi, on va dire ça aussi « too much ».
Jessica : Ouais, c’est vrai.
Caroline : Comme elle disait Coco Chanel… encore : « less is more ». Donc…
Jessica : Aaah !
Caroline : Oui ! Je pense que voilà. J’aime quand on reste naturelle et quand on… quand on ne va pas avoir trop d’accessoires aussi. Au niveau des couleurs, quand je dis porter des couleurs, ok porter des couleurs mais pas cinq couleurs différentes.
Jessica : Hm hm.
Caroline : Euh… oui, je crois que c’est… je crois que je suis souvent interloquée, interpellée quand je vois… quand je vois trop de couleurs d’un coup, quand je vois… Et attention, il y a des personnes qui portent beaucoup de couleurs mais qui ont leur style, que j’aime beaucoup.
Jessica : Ouais.
Caroline : Mais… quand je vais voir trop de bijoux d’un coup ou trop de… trop de maquillage aussi.
Jessica : Ouais.
Caroline : Trop de maquillage, ça ça me… ça peut me gêner un petit peu.
Jessica : Donc, rester simple, en fait. Ne pas trop en faire.
Caroline : Voilà, rester simple, ne pas trop en faire. Et quand on… quand on ne veut pas trop en faire, eh ben, mine de rien, on peut en faire beaucoup (rires). On peut…
Jessica : Super !
Caroline : On peut donner une belle impression.
Jessica : Hm hm, hm hm. Très bien. Alors, moi, les fashion… enfin les… les choses qui… m’horripilent, il y en a quelques unes aussi…
Caroline : Oui.
Jessica : Ca va être les personnes qui portent… qui portent des… des sandales avec des chaussettes.
Caroline : Oui ! (rires)
Jessica : J’ai beaucoup de mal !
Caroline : Je peux comprendre.
Jessica : Donc ça, chaussettes, short ou chaussettes, sandales, ça ne va pas. Et les Crocs. Alors je sais qu’il y a une énorme, énorme…
Caroline : Ah oui !
Jessica : Mode de Crocs. Mais j’ai toujours trouvé ça très… enfin, peu raffiné en fait.
Caroline : Je suis d’accord.
Jessica : Je sais pas si tu es d’accord. Ouais.
Caroline : Ah je suis d’accord. C’est… je… non.
Jessica : Ne portez pas de Crocs s’il vous plaît !
Caroline : Non.
Jessica : Ne portez plus de Crocs !
Caroline : S’il vous plaît ! (rires)
Jessica : Oui, s’il vous plaît.
Caroline : Je suis d’accord.
Jessica : Validé par Caroline.
Caroline : Merci ! (rires). J’ai oublié de men/de mentionner cela. Mais oui.
Jessica : Tu penses à d’autres choses ?
Caroline : Je pense à d’autres choses ? Oh, je suis sûre que j’ai plein d’exemples mais là, là… tu me demandes, tu me prends un petit peu au dépourvu alors que j’ai… euh… non je ne vois pas là en ce moment.
Jessica : Non ! Bon bah tu pourras mettre… tu pourras rajouter ce que tu as à dire dans les… dans les commentaires de l’épisode, si ça te revient plus tard.
Caroline : Ok. Ok (rires).
Jessica : En tous cas, bah je te remercie beaucoup Caroline pour ton… ton temps. On sent beaucoup de passion chez toi donc c’est vraiment super.
Caroline : Bah merci Jessica ! Bah je crois que c’est l’énergie qu’on… qu’on a en Australie, je pense que c’est la même pour toi parce que je te sens aussi passionnée par ce que tu fais.
Jessica : Passionnée, oui. Mais alors je pense que… j’ai une réserve sur le fait que ça soit parce qu’on est en Australie. Je pense que quand on est passionné, où qu’on habite dans le monde…
Caroline : On reste passionné !
Jessica : C’est la même chose ! Ouais.
Caroline : Mais l’Australie aide quand même aussi.
Jessica : Oui, oui, c’est vrai. Bah parce que le… le… « lifestyle »… le style de vie nous permet quand même beaucoup de… de liberté et de nous exprimer. Et puis de… de nous lancer à notre compte dans des… dans des conditions qui sont quand même relativement plus simples, j’ai l’impression, qu’en France.
Caroline : Ouais.
Jessica : Et donc, on peut plus facilement peut-être vivre de ses passions en fait.
Caroline : Bah en fait, je dis l’Australie parce que je suis en Australie mais pour quelqu’un d’autre, ça sera… ça sera l’Italie ou ça sera New York ou ça sera…
Jessica : Ouais, ouais.
Caroline : Je pense qu’en fait, pour quelqu’un de passionné, c’est toujours bien quand on est au bon endroit.
Jessica : Oui.
Caroline : Quand on a trouvé l’endroit qui nous faut.
Jessica : Ouais, ouais.
Caroline : Où on se sent bien. Où on est en harmonie avec soi-même. Je crois que c’est surtout ça. C’est pour ça que je dis l’Australie, parce que pour moi, c’est l’Australie, mais pour quelqu’un d’autre, ça va être la France. Un Australien qui va aller vivre en France par exemple. Donc…
Jessica : Ouais. Alors que pour moi la France, bon bien sûr la France, c’est mon pays et puis j’en fais aussi mon travail, le français. Mais moi, en France, j’aurais quand même moins d’opportunités de travail parce que… enseignant le français aux étrangers, c’est quand même… donc dans les autres pays du monde que… que j’ai le plus….
Caroline : Bien sûr.
Jessica : De possibilités de trouver des étudiants par exemple.
Caroline : Bien sûr. Oui, oui, je comprends.
Jessica : Bon, donc on va… il est vraiment tant de conclure mais en tous cas, je pense que t’auras donné envie à beaucoup d’auditeurs d’aller revisiter leur garde-robe et… peut-être partir faire du shopping ou… ou magasiner comme on a vu dans le dernier épisode de… de French Voices. En français québécois, on dit magasiner.
Caroline : Magasiner, oui (rires).
Jessica : Oui, faire les magasins.
Caroline : Faire les magasins, ouais.
Jessica : Ouais, ouais. Je te dis à plus tard, on reste en contact pour nous et puis oui, passe une bonne… une très bonne après-midi Caroline !
Caroline : Et ben écoute merci Je/merci Jessica et bonne après-midi aussi !
Jessica : A plus ! Au revoir.
Caroline : A bientôt, au revoir.