Organic Farm Food : Putting Local Producers and Families in Touch
[05 min 38 sec] Part 1
Jessica : Bonjour Pierrot !
Pierre : Bonjour Jessica !
Jessica : Ca va bien ?
Pierre : Ca va, très bien, ravi de parler avec toi !
Jessica : Ravie de parler avec toi aussi ! Tu as hésité un petit peu avant de faire cette interview…
Pierre : Oui.
Jessica : Mais finalement, tu as accepté de nous parler du panier fermier.
Pierre : Oui, exactement.
Jessica : Est-ce que tu pourrais expliquer ce concept ?
Pierre : Oui, alors… en fait, c’est une association… chez nous, on appelle ça une AMAP. Donc c’est un acronyme qui signifie Association Pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne. Le principe… c’est assez simple en fait. On est un certain nombre de… de consommateurs… qui nous sommes regroupés pour acheter la production d’un producteur. Donc, en particulier des légumes mais il y a aussi d’autres… d’autres produits à acheter. Et donc le producteur, une fois par semaine, vient nous livrer sa production et on se partage la production entre les adhérents.
Jessica : D’accord. Alors, tu dis des légumes et tu as mentionné d’autres produits. Donc tu parles de quels produits par exemple ?
Pierre : Alors… il y a notamment de la volaille donc du poulet, du canard, des choses comme ça. Il y a aussi un producteur de fruits euh… qui livre ses produits, ses fruits frais ou transformés sous forme de confitures, de sirops etc.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Il y a un producteur de farine, un producteur de viande d’agneau, un producteur de bœuf euh… voilà. Il y en a encore d’autres, j’ai plus tout en tête mais il y a… il y a des plus petites productions comme un apiculteur qui fait des… une livraison de miel…
Jessica : Ah !
Pierre : … et de pains d’épices.
Jessica : Huuum !
Pierre : Et puis on a également depuis l’année dernière des… des productrices qui nous livrent des plantes. Plantes médicinales et plantes pour faire de la tisane.
Jessica : Par exemple, quels types de plantes ?
Pierre : De la menthe, de… alors, moi j’ai pas encore acheté chez eux donc j’ai… je connais pas tout, j’ai pas tout en tête mais…
Jessica : D’accord.
Pierre : Je sais qu’elles… enfin, tout ce qu’on a un petit peu… tout ce qu’on peut mettre en tisane, donc du thym, de la menthe, du tilleul… voilà, des plantes pour faire des boissons chaudes.
Jessica : Et vous avez des produits laitiers aussi ?
Pierre : Euh oui, alors on a un producteur de brebis qui fait des yaourts de brebis.
Jessica : Ah oui !
Pierre : Yaourts et fromage.
Jessica : Hm hm.
Pierre : De… et puis de… enfin, plusieurs sortes de fromages, de la faisselle par exemple. Il fait aussi des yaourts à la confiture, donc…
Jessica : Des yaourts à la confiture ? J’ai jamais entendu parler de ça.
Pierre : Oh bah c’est… en fait, un yaourt nature avec un fond de confiture au fond du pot.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Donc ça permet de… c’est comme un yaourt aux fruits un peu, ça permet d’avoir un… de changer un petit peu du yaourt sucré. De changer de goût.
[06 min 58 sec] Part 2
Jessica : Est-ce que vous avez des œufs aussi ?
Pierre : Oui, on a aussi des œufs. Et donc en fait, c’est notre producteur de fruits qui nous livre les œufs. Parce que… ce que j’ai pas dit tout à l’heure, c’est que tous nos producteurs font de la production en agriculture biologique. C’est-à-dire que ils n’utilisent aucun produit chimique, aucun traitement chimique dans leur production. Et du coup, notre producteur de fruits, ce qu’il a trouvé c’est… il a investi dans un poulailler et il a à peu près 200 poules… et les poules en fait vont venir manger les parasites de la… de la pomme. Elles se promènent d’elles-mêmes sous les pommiers et les parasites qui se mettent dans les pommes, à l’automne tombent dans la terre et les poules, comme ça, peuvent manger les parasites.
Jessica : Ah !
Pierre : Et ça limite du coup la prolifération.
Jessica : Et ça fait deux en un, ça fait : poule élevée en plein air et chien de garde en même temps, quoi.
Pierre : Voilà, exactement. Et donc, tous nos producteurs essaient comme ça de trouver des astuces pour… de toutes façons, ils n’ont pas le droit de… d’utiliser de produits chimiques.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Donc, ils essaient de trouver des astuces comme ça, qui leur permettent d’avoir quand même une production de bonne qualité.
Jessica : Alors, ces producteurs qui participent à l’opération du… du panier fermier, est-ce qu’ils ont des… donc, d’autres critères auxquels ils doivent répondre ? Et, qui sont-ils ?
Pierre : Alors, qui ils sont ? D’abord ce sont des producteurs locaux. Ça c’est un des crit… un des premiers critères de l’association. C’est que… on ne demande qu’à des producteurs qui sont dans… dans notre région, donc à… maximum une trentaine de kilomètres de… du lieu de distribution. Ensuite, on leur demande à ce que… à ce qu’ils aient une totale transparence en fait, dans leur production. Avant que… on leur autorise à distribuer leurs produits dans l’association, on vient faire une visite pour qu’ils nous expliquent comment ils… comment ils fonctionnent, comment… comment ils produisent. Et là, on a une charte, que je… j’ai pas tout le détail en tête mais on vérifie que le producteur réponde bien à tous les points de la charte.
Jessica : D’accord.
Pierre : Donc, c’est surtout une charte de qualité et puis de respect de l’environnement et transparence dans la production.
Jessica : Et à l’autre bout de la chaîne de consommation, donc on a les clients ou les consommateurs.
Pierre : Voilà.
Jessica : Donc euh… à qui est-ce que les paniers fermiers sont accessibles ? Et comment est-ce qu’on fait pour participer et avoir un panier de réservé ?
Pierre : Donc, là les critères, c’est un petit peu la même chose que pour les producteurs. Les consommateurs, ce sont des personnes qui habitent autour du lieu de production. Donc, il y a… on vient d’une dizaine de communes autour de… de là où sont distribués les produits.
Jessica : Hm.
Pierre : Ensuite, ben… c’est ouvert à tous. La seule chose qu’on demande, c’est que les consommateurs s’engagent à venir prendre un panier par semaine sur toute l’année.
Jessica : D’accord. Donc ce ne sont pas les paniers qui sont livrés à votre porte, c’est vous qui devez aller les chercher ?
Pierre : Voilà. Le principe, c’est de limiter les… les… comment… les trajets.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Parce que on a quand même un souci écologique également.
Jessica : Oui.
Pierre : Donc… et pour… pour obtenir des produits à un tarif raisonnable, eh bien, on centralise les livraisons. Il y a un point de livraison. Une fois par semaine, tous les producteurs se retrouvent sur ce point de livraison, et tous les consommateurs également. Et donc, c’est à chaque consommateur qui… qui prend en charge son panier.
[11 min 20 sec] Part 3
Jessica : Et… donc, tu disais, les consommateurs s’engagent à venir chercher un panier donc tout… toutes les semaines, toute l’année…
Pierre : Oui.
Jessica : La question qui m’est passée par la tête c’est… comment on fait quand on est en vacances ?
Pierre : Alors, ça dépend des producteurs. Quand je disais, on s’engage une fois par semaine, je pensais principalement aux légumes parce que c’est le… de toute façon, c’est la production principale. Les légumes, c’est toutes les semaines. Certains autres produits comme la volaille, c’est… ça va être deux fois par mois par exemple. Mais bon. Quand on prend des légumes toutes les semaines et qu’on est en vacances, on a… deux possibilités. Soit, on trouve un autre adhérent avec qui on va faire un échange.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Mais donc, c’est les… c’est les adhérents en fait qui vont s’organiser entre eux. On peut prendre le panier d’un adhérent une semaine et en échange, on va lui donner le nôtre, une autre semaine.
Jessica : Ouais.
Pierre : Ou sinon, nous ce qu’on fait le plus souvent, c’est qu’on demande à quelqu’un de prendre le panier à notre place, soit des amis soit la famille. On a toujours quelqu’un qui est disponible pour venir prendre le panier. En plus de ça, ça leur permet de découvrir le concept de… de l’AMAP. Donc, c’est… tout le monde est content (rires).
Jessica : Et donc… on paie au panier ? Chaque semaine, vous payez pour ce que vous avez dans votre panier, ou comment ça fonctionne ?
Pierre : Alors, non. En fait, on paie à l’avance, en début d’année. Donc, au mois de janvier, on va payer notre consommation pour toute l’année.
Jessica : Donc, ça doit faire une belle petite somme là ?
Pierre : Oui, par exemple, là nous on est une famille de… de quatre personnes. Donc, on prend des légumes toutes les semaines, on mange pas mal de légumes et… on consomme pour 800 euros de légumes sur l’année.
Jessica : Oui, d’accord.
Pierre : Bien sûr, ça fait une sortie d’argent assez importante en début d’année, donc les producteurs acceptent qu’on paye en plusieurs fois.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Donc là, j’ai fait quatre chèques par exemple et donc ce sera pris un ch… 200 euros par trimestre.
Jessica : Ah, d’accord, ils seront encaissés à des moments différents.
Pierre : Voilà, à trois mois d’intervalle. Par contre, j’ai donné quand même les quatre chèques dès le début de l’année. Et…
Jessica : D’accord.
Pierre : Voilà. C’est un échange en fait, qu’on fait avec le poducteur. Parce que euh… lui, ça lui assure que toute sa production sera distribuée sur toute l’année. Il sait qu’il va avoir du travail sur toute l’année. Et nous, en échange, on sait qu’on va avoir des produits de qualité, qui sont bio…
Jessica : Ouais.
Pierre : Qui ont du goût…
Jessica : Ouais.
Pierre : On sait qu’on va en avoir toute l’année.
Jessica : Et des produits de saison du coup.
Pierre : Des produits de saison égal… exactement. Donc, c’est… notre producteur ne… n’a pas de serre chauffée par exemple.
Jessica : Hm hm.
Pierre : C’est des choses qui sont… qui sont interdites par la charte des AMAP et…
Jessica : D’accord.
[14 min 30 sec] Part 4
Pierre : Et c’est… ça lui permet de se concentrer sur des produits vraiment de saison et ça permet d’avoir des… des légumes qui ont vraiment du goût.
Jessica : Hm.
Pierre : Alors, ça peut surprendre euh… au départ pour des personnes qui n’ont pas l’habitude. Parce que on sent vraiment le goût des légumes, c’est des… des légumes qui ont un goût assez fort.
Jessica : Ouais.
Pierre : Et autre chose, c’est que on peut découvrir des légumes qu’on ne connaît pas.
Jessica : Ah oui !
Pierre : Des légumes anciens, des légumes oubliés, comme des… certaines courges ou des… des… comme le panais par exemple qu’est une…
Jessica : Oui.
Pierre : Une… une racine qui ressemble à la carotte un petit peu. C’est un ancêtre de la carotte mais… qui a été… produit… pas mal au XIXème siècle par exemple. Qui aujourd’hui est… depuis certains temps, était un petit peu oublié dans les assiettes, qui était plutôt utilisé comme plante fouragère. Mais qui revient à la mode… c’est… ce type de légumes, on peut les trouver dans… dans notre panier, c’est… chaque semaine, c’est la surprise !
Jessica : Alors, il suffit juste de savoir comment les cuisiner après. Faut chercher des recettes sur internet ou… quand on ne connaît pas le légume, est-ce que le producteur vous aiguille ?
Pierre : Oui. Alors ça c’est aussi un… un avantage de… de l’association, c’est que… on connaît notre producteur. On le voit à chaque distribution.
Jessica : Ah, il vient aussi, ouais.
Pierre : Voilà, il vient. Il se rend disponible pour discuter avec nous. Et il répond à nos questions. Il connaît bien ses produits, il sait les cuisiner donc… bah quand on sait pas quoi faire de nos légumes… on peut lui demander, il est toujours là pour nous donner des conseils. Des fois même, il prend l’initiative de nous dire comment les cuisiner, sans qu’on ait à lui demander.
Jessica : C’est chouette.
Pierre : Mais oui, oui, c’est un… c’est vraiment un échange entre le producteur et le consommateur.
Jessica : Alors, à l’heure où on enregistre là, nous sommes en janvier et donc en hiver en France. Qu’est-ce que vous avez eu dans votre dernier panier par exemple ?
Pierre : Alors, dans notre dernier panier, on a des pommes de terre… ça, notre producteur essaie d’en avoir toute l’année des pommes de terre, parce que c’est un légume qu’on a…
Jessica : Qu’est très courant.
Pierre : Qu’on consomme vraiment toute l’année.
Jessica : Ouais.
Pierre : Donc, des pommes de terre. Là, en ce moment, on a beaucoup de légumes-racines comme les… les poireaux, les… les rutabagas par exemple… du céleri.
Jessica : Oh, je ne connais pas ça (rires). Ouais.
Pierre : Bah c’est… c’est des légumes qu’on va pouvoir mettre dans un pot-au-feu par exemple, ou des légumes pour faire du potage.
Jessica : Ouais, pour les soupes d’hiver, d’accord.
Pierre : Pour les soupes, voilà. Donc, ça c’est vraiment les… les légumes de saison. Donc, on a… quelque chose d’original qu’on a eu cette semaine, c’est des… des courges euh… les courges patidou. Donc, c’est… c’est une petite courge en fait, qui ressemble… qui est de la taille d’un ballon de volley-ball un peu.
Jessica : D’accord.
Pierre : De couleur orange… orange et vert. C’est un peu marbré orange et vert.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Qui a une chair orange et c’est très sucré. Donc, c’est très bon pour les potages, pour les purées… pour manger cuit au four par exemple.
Jessica : Je suis en train de réfléchir, comment est-ce que je vais traduire ça pour les… pour les auditeurs de French Voices… (rires).
Pierre : Bah oui, parce que tu fais une traduction aussi… c’est pas en sous-titres mais tu mets…
Jessica : Alors, il y a pas la traduction complète des interviews, il y a une transcription. Mais par contre, dans la transcription, sur le côté, je mets des petites… donc, des petites notes, des commentaires pour…
Pierre : D’accord.
Jessica : Pour expliquer des points difficiles. Et je fais aussi une liste de vocabulaire, qui… est téléchargeable (rires)… où j’explique le vocabulaire spécifique, et… ou plus difficile qui est relatif au thème de l’épisode. Donc, là c’est totalement le cas donc il va falloir que d’abord, je me renseigne sur ce que c’est, comment ça s’écrit et…
Pierre : D’accord.
Jessica : Et que j’essaie de trouver la traduction. Ouais, ouais. Ou peut-être mettre une photo aussi. Je vais faire ça. Mettre une photo.
Pierre : Ah ben oui, si tu veux que je te trouve des photos, tu me dis, je peux peut-être te trouver des…
Jessica : Ah bah si tu as des photos ! Oui, je veux bien, ouais.
Pierre : Bah, le patidou, je peux te le prendre en photo par exemple si tu veux.
Jessica : Hm hm. On en parlera à la fin de cette interview alors.
Pierre : Ok.
Jessica : Du coup, pour vous qui écoutez French Voices, allez donc dans les show notes de l’épisode euh… et je le rappellerai dans… à la fin de l’interview, et vous verrez donc les photos du… du panier fermier et des légumes de Pierrot. Hum. (rires).
[19 min 20 sec] Part 5
Jessica : Alors, vous avez combien de membres dans cette association ?
Pierre : Alors, aujourd’hui… je… je ne suis plus membre du bureau. Au départ, moi j’ai été… j’étais le premier président de l’association.
Jessica : Oui.
Pierre : Donc, je suivais de près, de très près le nombre d’adhérents, le nombre de producteurs. Aujourd’hui, j’ai eu deux enfants donc j’ai laissé un petit peu les responsabilités. Mais, de mémoire on est environ 150 adhérents. Et…
Jessica : Ah oui !
Pierre : 10 producteurs.
Jessica : D’accord.
Pierre : Donc, 150 adhérents, c’est 150 familles.
Jessica : Ah oui ! Donc, ça fait beaucoup plus de personnes en réalité.
Pierre : Donc, ça fait plus de consommateurs, voilà. Donc, rien que nous, on compte pour un adhérent mais on est quatre consommateurs… quatre-cinq même, parce qu’il y a la maman d’Elodie, ma compagne, qui aussi nous prend quelques légumes chaque semaine.
Jessica : J’étais en train de réfléchir quand tu disais cinq… (rires). Est-ce que tu parles d’un de vos chats, le chien ? (rires).
Pierre : Non, non pas les animaux, non non. (rires)
Jessica : Euh… oui alors, est-ce que avoir un panier fermier a changé vos habitudes alimentaires et vos habitudes de consommation ?
Pierre : Alors, oui bien sûr, ça change la… les habitudes. Déjà, ça limite les… les achats au supermarché. Parce que… ben voilà, on se ne préoccupe plus de ce qui est… de tout ce que… ce qui est produits frais, essentiellement donc… surtout les légumes. Et puis… ça change les habitudes aussi parce que… bah ça nous oblige à cuisiner certains légumes qu’on n’avait pas forcément l’habitude de consommer.
Jessica : Oui.
Pierre : Euh… je ne sais plus si je l’ai dit mais on ne choisit pas nos légumes, hein. C’est le… en fonction de la production, le producteur nous dit… bah voilà, cette semaine, j’ai consommé/j’ai produit des pommes de terre, des carottes etc.
Jessica : Ouais.
Pierre : Donc, chaque… chaque adhérent a la même chose dans son panier.
Jessica : D’accord. Hm hm.
Pierre : Voilà. Donc, du coup bah ça nous oblige à cuisiner certains légumes qu’on avait pas l’habitude d’acheter…
Jessica : Ouais.
Pierre : Ca nous… ça nous développe un petit peu nos… nos papilles j’ai envie de dire…
Jessica : Hm hm.
Pierre : Ca nous pousse à trouver des idées de recettes.
Jessica : Hm hm.
Pierre : Ca nous oblige à cuisiner. Voilà.
Jessica : Oui, ah oui ! Très bon point.
Pierre : Parce que… Bah sinon, au supermarché, on est tenté de prendre des plats tout… tout cuisinés donc là non, ça…
Jessica : Ouais.
Pierre : Il y a des choses qu’on peut manger crues comme les carottes mais il y a certaines choses qu’il faut cuire et qu’il faut cuisiner… pour ne pas manger non plus toujours la même chose.
Jessica : Ouais.
Pierre : Donc, oui, bah oui, oui. Ça change les habitudes, mais c’est pas forcément non plus désagréable parce que… on se rend compte qu’on mange vraiment des produits de qualité…
Jessica : Ouais.
Pierre : Quand… donc on essaie d’évider/d’éviter mais quand il arrive que l’on soit obligé de reprendre des produits industriels…
Jessica : Ouais.
Pierre : On est vraiment déçus de la qualité, là. On se rend compte vraiment…
Jessica : Vous sentez la différence.
Pierre : On sent la différence. Et on se rend compte qu’on a vraiment de… de la chance d’avoir des produits comme ça à côté de chez nous.
Jessica : Ouah. Et au final, est-ce que vous… donc, faites des économies ? Ou alors, est-ce que vous payez toujours quand même euh… parce que vous payez 800 euros mais pour l’année…
Pierre : Oui, c’est pour toute l’année.
Jessica : Euh, ouais. Mais le fait que ce soit des produits, donc des produits bio, est-ce qu’ils sont quand même… est-ce que le prix de… de revient est quand même plus élevé que si vous achetez au supermarché ? Ou bien vous réalisez des économies ?
Pierre : En fait, on s’y retrouve un petit peu. On tombe à peu près sur les mêmes prix, voire des fois c’est moins cher…
Jessica : D’accord.
Pierre : Les produits de l’association. Parce que on est en vente directe.
Jessica : Ah oui !
Pierre : Les chèques que l’on fait, on les fait directement au producteur.
Jessica : Oui. Pas d’intermédiaire.
Pierre : L’association, elle, ne fait pas l’intermédiaire. C’est une association qui simplement met en relation les consommateurs avec les producteurs. Mais du coup, il y a pas d’intermédiaire, il y a pas… pratiquement pas de frais de transport et…
Jessica : Ouais, ok.
Pierre : Et du coup, bah… ce sont des produits bio, du coup à la base… en partant de chez le producteur, ils sont plus chers que des produits industriels.
Jessica : Ouais.
Pierre : Mais, arrivés dans notre assiette en fait, ils sont quasiment au même prix.
Jessica : Hm hm. Et de meilleure qualité. Donc c’est super.
Pierre : Par contre, ils sont de meilleure qualité.
Jessica : Ouais, ouais, ouais.
Pierre : Donc, on est gagnants quand même, au final.
Jessica : Très bien. Bah écoute Pierre je te remercie beaucoup de m’avoir consacré ton dimanche soir, parce qu’il est assez tard en France.
Pierre : Oui, il est 22h30 chez nous.
Jessica : Oui.
Pierre : Mais, j’ai été ravi d’échanger avec toi.
Jessica : Eh bah moi pareil. Je vais te laisser donc aller dormir et demain matin, prendre des photos de tes courges qui s’appellent les… comment ? (rires)
Pierre : Les courges patidou !
Jessica : Les courges patidou, d’accord ! (rires). Donc rendez-vous donc sur mon site internet pour voir les photos des courges patidou. Merci beaucoup Pierrot.
Pierre : Au revoir Jessica !
Jessica : Au revoir !