French Assist, Helping French Speakers in Australia
PART 1
Jessica : Rosa Dedaj, bonjour et bienvenue sur French Voices ! Vous êtes la présidente de French Assist. Est-ce que vous pouvez présenter un peu cette association ?
Rosa : Oui, bonjour Jessica. Oui alors nous sommes une association à but non lucratif qui s’adresse avant tout à venir en aide aux… Francophones qui se trouvent soit[1] de passage[2], soit qui habitent en Australie.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Et ce sont des… des difficultés que les Francophones… alors, je dis francophones parce que c’est pas nécessairement Français, on demande pas la… une preuve de nationalité aux gens hein. Donc on peut avoir très bien des gens qui viennent des îles, ou… ou même du Canada. Donc ce sont des gens qui ont des difficultés à un moment précis, et ce sont des difficultés qui peuvent varier à… de… un problème avec leur logement, un problème… de violence, un problème… psychologique. Ça peut être des gens malades, ça peut être des gens qui ont besoin qu’on les accompagne à l’hôpital, qui sont un peu seuls. Donc en fait, on a toute une gamme de… de personnes et de problèmes qui font appel à nous. Et nous on a un réseau de volontaires en fait qui… qui nous donne un coup de main[3]. Donc, voilà.
Jessica : Pour commencer, déjà, quelle est l’histoire derrière la… la création de French Assist ? Donc comment… à partir de quoi elle a été créée ?
Rosa : Alors, French Assist en fait, c’est la Société Française de Bienfaisance, qui a été créée… en… dans le Queensland en 1999. C’était le Consul Général de France de l’époque, Monsieur Poinboeuf qui désirait apporter un soutien temporaire aux… ou même permanent hein parfois aux Français dans le besoin. Donc que ce soit des Français de passage ou qui habitaient dans le Queensland. On a… on a changé le nom de la Société Française de Bienfaisance à French Assist pour moderniser un petit peu le… le logo. Mais en fait dans l’essentiel, c’est exactement la même chose. On a les mêmes statuts de… d’organisation caritative, sans but lucratif. Voilà. Et on a exactement le même genre de… le… le même genre de services, nous rendons des services d’hébergement d’urgence, que ce soit des pertes de papiers, des vols, des conseils pratiques. Voilà. Comme je disais tout à l’heure aussi, on peut accompagner des gens qui ont peut-être du mal à s’exprimer en anglais pour… on les accompagne auprès des organismes médico-judiciaires. Voilà.
Jessica : Hm. Alors vous… vous avez mentionné à plusieurs reprises le Queensland donc… parce que vous êtes basés à Brisbane. Est-ce que vous aidez les Français uniquement dans cet Etat ou alors à l’échelle nationale ?
Rosa : Euh oui on est obligé de se limiter parce que l’État est très très grand et… on fonctionne sur le volontariat donc on… on peut pas s’occuper de tout le monde. Il y a un French Assist à Melbourne, qui a été créé relativement récemment. Et il y a aussi une Société de Bienfaisance à… Sydney et à… à Adelaide.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc en fait, si des gens qui font appel à nous… c’est arrivé que des gens nous appellent de Sydney. On les réfère à la Société de Bienfaisance du New South Wales ou du Victoria.
Jessica : Ah d’accord. Mais alors je me demandais, donc si un Français… ou comme vous l’avez plus justement dit en fait, un Francophone a… a un problème… enfin, par exemple, moi je ne connaissais pas l’existence de French Assist jusqu’à récemment… comment est-ce que on… on vous trouve ? Comment est-ce que les gens qui font appel à vous… vous trouvent ?
Rosa : Alors… par le biais du Consulat Honoraire de France à Brisbane. Donc on travaille main dans la main avec le Consul/avec le Consulat Honoraire.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Parce que eux ne peuvent pas répondre à certains besoins spécifiques hein. Ils ont un cahier des charges qui est un peu différent du nôtre. Donc souvent, les cas nous sont référés par le Consulat. Il y a aussi… on peut nous trouver… on a un site internet.
Jessica : Oui.
Rosa : Je peux vous donner le lien si vous voulez.
Jessica : Ah mais bien sûr. Vous pouvez aussi le… alors, je le mettrai dans les show notes mais vous pouvez aussi le donner maintenant oui.
Rosa : Oui, alors c’est www.frenchassist.org . Voilà.
Jessica : Point org, ok.
Rosa : Alors on a… on peut aussi nous envoyer un mail qui est : fr.assist@hotmail.com . Et on peut nous passer aussi un petit coup de fil et c’est le 0405 677 111[4]. Voilà.
Jessica : Voilà, très bien. Donc si vous êtes francophones, il y a peut-être des francophones qui nous écoutent et qui ont un… un… qui sont en Australie et qui ont un problème, peuvent vous contacter. Parmi vos volontaires… oui ?
Rosa : Et si nous, on peut pas les aider, on… pardon. Si nous, on ne peut pas les aider, on trouvera quelqu’un qui le pourra en fait. Voilà.
PART 2
Jessica : Hm hm. Ouais. Donc ça couvre… alors j’allais vous demander mais vous avez un peu mentionné… quelles missions vous réalisez donc au quotidien ? Le répertoire est assez… assez large finalement. Vous avez parlé de problèmes juridiques, de personnes qui… de visites à l’hôpital. Est-ce que vous avez des… alors quels sont… quels sont les cas les plus courants[5] d’ailleurs que vous… que vous avez au quotidien ?
Rosa : Eh bien avec l’augmentation des… des Visas Vacances Travail, effectivement on a quand même eu pas mal de[6] cas de jeunes qui se sont retrouvés en difficulté. Donc ce sont des jeunes qui arrivent et qui ont soit des problèmes avec leur employeur, soit des problèmes avec l’achat de leur voiture, ça aussi c’est un souci…
Jessica : Ah oui ! Pour voyager.
Rosa : Qu’on a rencontré pas mal. Parce que… oui, pour voyager. Donc ils font confiance à des organismes, ils savent pas[7] très bien… pourquoi ils ont signé et puis en fait, ils s’aperçoivent que la voiture qu’on leur a vendue ou… ou louée… ou les conditions étaient pas celles qu’ils pensaient.
Jessica : Hm.
Rosa : Donc ils se retrouvent dans des situations difficiles.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Ils parlent parfois pas[8] très très bien anglais et ne connaissent pas trop… ne savent pas trop à qui s’adresser donc… donc ils peuvent faire appel à nous. Il y a des… on a eu des cas qui se sont retrouvés au tribunal donc on… on leur donne un coup de main pour… traduire peut-être certains documents, on essaie de trouver des gens pour les accompagner au tribunal parce que c’est un petit peu effrayant d’y aller…
Jessica : Oui, stressant, oui.
Rosa : Quand on ne connaît personne. Voilà.
Jessica : Ouais. Hm hm.
Rosa : On a aussi les parents qui parfois nous contactent pour… ça les rassure de savoir qu’il y a quelqu’un sur place qui éventuellement peut parler avec leur enfant ici, sur place, parce que eux ils sont loin, ils peuvent pas[9] venir.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc, voilà, on a des gens qui se retrouvent oui à l’hôpital un petit peu seuls parfois. Donc on peut… pas forcément… on a une… un réseau d’amis en fait. Un réseau de volontaires. Et ce qu’on fait quand on reçoit des demandes d’aide, parfois on peut envoyer un mail à tout le monde, dire bon bah voilà, on a cette personne-là qui va se retrouver dans la rue dans une semaine, est-ce que vous avez des idées, est-ce que vous avez un logement, une chambre… voilà, donc on peut faire appel à un réseau d’entraide…
Jessica : Ouais.
Rosa : Qui va… qui va assez loin parfois. Jusqu’à… on a des cas à Bundaberg on a eu des cas à Toowomba donc euh… vous vous rendez peut-être pas compte mais enfin c’est pas tout tout à côté de Brisbane. Donc on a des amis qui se sont fait connaître et qui sont prêts à donner un coup de main. Voilà.
Jessica : Hm hm. Hm hm. Alors, ça c’était les… les cas les plus courants. Donc vous avez mentionné en fait les… les backpackers ou donc les jeunes qui partent en… ou qui plutôt arrivent en Australie en Visa Vacances Travail. Est-ce que vous avez… comme ça, à brûle-pourpoint[10], un ou deux exemples de situation insolite ou particulièrement mémorable auxquels vous avez été confrontée pendant… depuis que vous travaillez à French Assist ?
Rosa : Moi je pense que le… l’événement qui nous a le plus marqué, c’est probablement le meurtre[11] de Sophie Collombet.
Jessica : Oh !
Rosa : Qui avait frappé les… les esprits en Australie. Parce que ça avait été fait dans des circonstances horribles, et puis c’était… quelqu’un de très jeune. Et en fait, nous on s’était mis un petit peu en retrait parce qu’on attendait que le Consulat nous donne des instructions…
Jessica : Hm hm.
Rosa : Sur ce qu’était la meilleure démarche à suivre. Et on s’est rendu compte que les gens avaient une telle envie de… d’aider, de participer, de… de donner de l’argent. Les gens se sentent impuissants face à des choses comme celles-ci. Donc en fait, nous on a été les coordinateurs pour… faire la collecte d’argent et puis après voir ce qu’on allait en faire avec…
Jessica : Hm hm.
Rosa : En conjonction avec les parents… avec les parents. Et puis bon bah organiser… on a eu même la communauté aborigène qui s’est mobilisée pour faire une cérémonie, a smoking ceremony. Donc je pense que pour nous, ça a été le cas le plus triste mais aussi le plus… comment dire… mobilisateur peut-être…
Jessica : Hm hm.
Rosa : Où[12] on se rend compte que les gens sont… sont bienveillants et ont… ont vraiment envie de participer et de donner un coup de main.
Jessica : Hm hm. Quand il y a des drames comme ça…
Rosa : Voilà la… la commu…
Jessica : Je pense même aux attentats récents de… du mois de novembre dernier[13] euh… donc en France. Donc il y avait le… le Bataclan.
Rosa : Ouais.
Jessica : Il y a eu plusieurs attentats. Est-ce que il y a eu des… donc des actions qui ont été menées du côté de French Assist par rapport à… à ça ?
Rosa : Alors pour… pour cet événement-là, on a… comment… on s’est mis avec les autres associations qui avaient organisé un vigil à King George Square à Brisbane.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc le maire de la ville était venu… la Première Ministre du Queensland était venue donc… donc le message est passé très rapidement et il y a eu beaucoup de monde sur King George Square avec des bougies. On a eu des discours qui ont été très émouvants et puis donc… en fait, là c’était plus une… on s’est… on s’est mis avec les autres associations, c’était pas une initiative de French Assist.
Jessica : Hm hm. Ouais. Mais ça…
Rosa : En tant que telle. Je pense que… l’évé/l’événement dépasse un peu la… dépasse un peu l’association elle-même…
Jessica : Hm hm.
Rosa : C’est vraiment… c’est vraiment une chose humaine disons, donc tout le monde est impliqué.
Jessica : Oui, voilà, c’est ça ce que je pensais. Il y a quand même… enfin, on… on a envie de faire quelque chose pour montrer quelque part un… un soutien ou… enfin, la… la mobilisation, elle se fait… elle s’est faite[14] spontanément dans… dans toutes les villes du monde quoi, quasiment. Mais je voulais savoir s’il y avait quelque chose de spécifique…
Rosa : Oui, parce qu’on se sent… on se sent impuissant donc…
Jessica : Ouais.
Rosa : Nous, à French Assist, je pense que… l’une des raisons pour laquelle nous, on tient énormément à cette association, c’est que on est pratique. Donc on voit les solutions et on arrive à apporter… généralement, on arrive à apporter de l’aide aux gens. Dans des événements comme celui-là… qui est tellement immense… on se sent un peu pris au dépourvu donc c’est bien de se retrouver avec… pas seulement la communauté française mais tous les gens qui se sentent un peu… tristes… pour une occasion pareille[15], de se retrouver tous ensemble.
PART 3
Jessica : Alors, vous avez une idée de… de combien de… de Francophones sont donc dans le Queensland ou alors peut-être combien de personnes vous aidez chaque année ?
Rosa : Ah euh… on a à peu près une centaine de cas par an.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Alors, ces cas… ça peut aller d’un coup de fil… parce qu’on comptabilise tout, tous les ans.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc ça peut aller d’un simple coup de fil pour mettre une personne dans la bonne direction aux cas permanents que nous… dont[16] nous nous occupons depuis un certain nombre d’années.
Jessica : D’accord.
Rosa : Donc on a des gens qui sont un petit peu faibles psychologiquement et qui ont des revenus qui sont très très très bas…
Jessica : Hm hm.
Rosa : Qu’on aide un petit peu pour leurs soins médicaux par exemple. Et de temps en temps, ils se sentent un peu seuls donc on va les voir. Ou on a une… une volontaire qui va par exemple voir une personne âgée toutes les semaines maintenant. Donc c’est…
Jessica : Hm hm.
Rosa : C’est… donc parmi les cas que nous avons, cette centaine de cas, il y a… on a franchement[17] tous les cas de figure.
Jessica : Hm. Alors quand vous dites, vous aidez… alors c’est… c’est une aide qui est uniquement psychologique ou qui peut être aussi matérielle et financière ?
Rosa : L’aide peut être matérielle, c’est une aide d’urgence. Donc en principe, on donne pas de l’argent régulièrement à quelqu’un qui arrive pas à boucler ses fins de mois par exemple.
Jessica : Hm. D’accord.
Rosa : Mais une personne qui a besoin par exemple d’une opération très urgente et a pas la… les liquidités sur le moment, on peut donner un coup de main.
Jessica : Hm hm.
Rosa : On peut donner un coup de main à quelqu’un qui s’est tout fait voler. C’est arrivé, ils se sont faits voler leurs sacs, ils venaient d’arriver à Brisbane, ils avaient plus[18] une carte de crédit donc on va payer pour deux, trois nuits d’hôtel, quelques repas, jusqu’à ce qu’ils puissent contacter quelqu’un en France qui puisse leur… les… leur remettre de l’argent sur le compte, qu’ils puissent refaire une carte, qu’ils puissent retomber sur leurs pieds.
Jessica : Voilà, d’accord. Donc ça fait une… une vraie différence avec l’aide permanente façon un petit peu… comment on appelle ça… euh caisse d’allocations[19] ou… donc c’est vraiment une aide ponctuelle pour dépanner[20] quoi.
Rosa : Non, c’est pas notre… non. Non, non. Non. Alors on a… donc les… quand je parle de cas permanents, ce sont des cas dont on s’occupe plus d’un point de vue émotionnel je dirais. Parce que ce sont des gens…
Jessica : Ah ok.
Rosa : Qui se sentent seuls. Donc on essaie de les impliquer dans… le plus qu’on peut dans nos… dans ce qu’on fait. Parce qu’on fait du… des levées de fonds dans l’année donc on a des… on a des… des petites fêtes. On se réunit les deuxièmes vendredis de chaque mois. Donc on essaie d’impliquer ces personnes un peu seules dans ces activités. Et parfois elles peuvent pas se déplacer, donc c’est quelqu’un de notre association qui se déplace.
Jessica : Hm hm. Alors, bah justement donc vous avez parlé de collecte, je me demandais, comme vous êtes une association à but non lucratif, comment et où vous trouvez ces fonds pour permettre de faire vivre l’association ? Donc vous avez mentionné des fêtes… il y a probablement d’autres sources également de… de revenus pour vous ?
Rosa : Alors en fait on fait une… on dépend du… du gouvernement français en fait. Donc tous les ans, on fait une demande et selon… selon… le cas, de temps en temps, on a plus ou moins d’argent par an qui nous… qui nous aide quand même beaucoup. Mais on ne compte pas vraiment là-dessus parce que l’état financière [financier] de la France, ils font des choix et ils ont des priorités.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc on… on peut pas vraiment compter dessus sur notre budget. Parce qu’on ne saura jamais vraiment combien nous allons recevoir, donc on fait effectivement des… des levées de fonds. Et cette année, on a fait un couscous par exemple qui a été… qui a été un vrai succès. Donc ça nous a permis de respirer et puis de dire bon bah voilà, on… on n’a pas besoin de s’inquiéter avant un certain nombre de mois, on va pouvoir respirer un petit peu. On a également… on participe aux festivals. Il y a le festival de… français de Brisbane tous les ans…
Jessica : De Brisbane. Hm hm.
Rosa : Voilà, on a un stand, on essaie de se faire connaître, on essaie de… de vendre des choses à notre stand pour faire un petit peu d’argent. Ça marche des fois très bien, des fois un peu moins bien. Mais grosso modo[21], c’est… c’est le genre de choses qu’on fait pour essayer de lever des fonds.
Jessica : Et alors… oui ?
Rosa : Et puis on a aussi les… les adhésions et puis les gens qui nous font des donations.
Jessica : Voilà, oui, c’est ce que j’allais demander. Si vous vendiez et que vous organisiez seulement des événements ou si vous acceptez aussi les dons.
Rosa : On accepte les dons, il y a pas de soucis (rires).
Jessica : Avis aux entendeurs[22].
Rosa : Voilà (rires).
PART 4
Jessica : Alors, vous savez donc… alors vous avez parlé donc d’un réseau de… de bénévoles. Vous… combien de personnes travaillent pour French Assist ? Dans l’association elle-même ou en bénévolat ?
Rosa : De bénévolat, je dirais que… une cinquantaine de personnes peut-être.
Jessica : Ah oui.
Rosa : Alors on a un comité de sept personnes, alors un comité exécutif.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Mais après on a des gens qui… qui adhèrent à l’association et qui ensuite… on a un système de… de mails hein que je mentionnais tout à l’heure. Et quand on a des… quand on a des besoins disons spécifiques, on a besoin de volontaires, on envoie ce mail à donc une cinquantaine, soixantaine de personnes.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Et la personne disponible, la personne qui est la plus près géographiquement, la personne qui est plus à même d’aider va répondre et dire voilà, moi je suis disponible pour… je sais pas… aller voir cette personne à l’hôpital tel jour à telle heure. Voilà.
Jessica : Hm hm.
Rosa : Donc c’est comme ça qu’on fonctionne. On a peut-être, oui, une cinquante… soixante volontaires. Enfin, ou amis.
Jessica : C’est bien. Donc on peut… Ouais. On peut en profiter pour vraiment saluer leur travail et leur généreu/leur générosité dans leur… dans leur temps et dans leurs actions. C’est un beau travail, une bonne cause.
Rosa : Oui. Exactement et je… on ne le répète jamais assez que… en fait, nous on ne pourrait pas exister si on n’avait pas ces amis et ces volontaires qui nous donnent un coup de main. Comme je disais, nous sommes 7 au comité exécutif, ce serait… impossible de…
Jessica : Ouais.
Rosa : De fonctionner sans eux. Alors, oui effectivement un grand grand grand grand merci à tous.
Jessica : Merci ouais. Alors pour ces volontaires… est-ce que n’importe qui peut devenir volontaire ou il faut des connaissances particulières par exemple dans le domaine juridique etc. ?
Rosa : Ah bah c’est-à-dire qu’on est toujours à la recherche de professionnels qui parlent français. Donc c’est toujours très utile d’avoir… un avocat qui parle français, un psychologue qui parle français, un médecin généraliste même parce que…
Jessica : Hm hm.
Rosa : Ça, c’est une demande qu’on nous formule souvent… que les gens aimeraient bien… aller chez un médecin français par exemple. Donc ça…
Jessica : Ah oui !
Rosa : C’est toujours très très utile à avoir. Mais sinon, non. Toutes les bonnes volontés… on accepte toutes les bonnes volontés, il y a pas de problème.
Jessica : D’accord. Et vous Rosa, personnellement, comment est-ce que vous avez été amenée à travailler au sein de French Assist ?
Rosa : Ah, et bien c’est-à-dire que… c’est par connaissance. Donc… on rencontre des gens qui font des choses, on dit bon ben c’est… c’est une association qui correspond à… à ma façon de penser. J’aime bien cette façon d’aider tout le monde sans porter de jugement.
Jessica : Hm hm.
Rosa : J’aime bien le côté… bon ben association à but non lucratif justement. On n’est pas là pour faire de l’argent, on est vraiment là au service des gens qui sont… qui ont des difficultés. Donc ça me correspondait bien, donc petit à petit, j’étais dans l’association, après au comité, et puis une chose après une autre, j’ai pris la présidence. Mais voilà.
Jessica : Donc c’est un travail à temps complet maintenant ?
Rosa : Non, non non, c’est du volontariat, nous sommes tous des bénévoles.
Jessica : Ah aussi ?
Rosa : Oui.
Jessica : Ah même le comité est bénévole ?
Rosa : Oui, oui, absolument, on est… tous des bénévoles. Donc, c’est pour ça, c’est pas tous les jours très facile… parce que bon, on a des… des occupations à côté et… encore une fois, sans l’aide de nos amis et de nos adhérents, on aurait beaucoup de mal à… à fonctionner. Voilà.
Jessica : Oh bon. Alors notre interview touche à sa fin. Mais je voulais vous dire merci… donc merci Rosa, merci Jocelyne aussi avec qui j’ai été d’abord mise en… en contact. Et merci aux bénévoles, à tous les bénévoles pour votre temps. Bravo pour votre travail et on va rappeler juste l’adresse de French Assist si vous voulez lire un petit peu donc sur l’histoire, les actions de l’association ou peut-être même vous voulez faire un don pour aider… pour aider à aider les… les personnes francophones qui… qui ont des problèmes en Australie. Donc c’est www.frenchassist.org . Donc je vous invite à… à jeter un œil. Je vous dis un grand merci, Rosa !
Rosa : Merci Jessica.