A Year as an Au Pair in Australia
[04 min 49 sec] Part 1
Jessica : Bonjour Sabine !
Sabine : Bonjour Jessica !
Jessica : Ca va bien ?
Sabine : Ca va et toi ?
Jessica : Ca va très bien, oui, oui. Alors peut-être pour commencer je vais faire une petite introduction pour les… pour les auditeurs de French Your Way sur la façon dont nous sommes rentrées en contact toutes les deux récemment. Et qu’on a failli ne jamais rentrer en contact d’ailleurs. (rires) Ouais, en fait tu es la… tu es la cousine d’une de mes amies d’enfance, que je n’ai plus revue d’ailleurs depuis… depuis la fin de l’école primaire et… tu lui avais dit que tu voulais venir en… en Australie, elle t’avait proposé de… de m’écrire via Facebook un message pour avoir des… des informations sur le pays avant ton départ. Donc c’est ce que tu as fait mais… alors, je ne suis peut-être pas une très bonne utilisatrice de Facebook mais je n’ai vu ton message que au mois de juin je crois. Ça faisait combien de temps, un an, deux ans que tu m’avais écrit ?
Sabine : Non, ça faisait quelques mois que je t’avais écrit mais quand tu m’as répondu…
Jessica : Oh !
Sabine : J’étais déjà arrivée en Australie.
Jessica : Oui voilà tu étais déjà arrivée en Australie du coup mais… oh, ça faisait pas si longtemps alors…
Sabine : Non, non.
Jessica : Parce que j’avais un message qu’était vieux de plus de trois ans donc tu vois.
Sabine : Non, c’était vieux de quelques mois.
Jessica : Bon, ça va. Ça va. Alors… bah déjà tu viens d’où en France ?
Sabine : Alors, j’habite juste à côté de Paris donc en Seine et Marne, à côté de la région de Meaux.
Jessica : C’était dans une ville ou tu as grandi dans un village ?
Sabine : Alors, j’ai grandi plutôt dans un village mais on a toujours été proche de Meaux qui est plutôt une grosse ville donc…
Jessica : Et alors donc tu as décidé de… de venir en… en Australie. Alors, pourquoi l’Australie ?
Sabine : Alors, pourquoi l’Australie. Donc déjà pourquoi je suis venue peut-être ?
Jessica : Oui.
Sabine : Alors, pourquoi je suis venue. Donc en fait, j’ai… j’ai fait mes études, j’ai eu mon diplôme en comptabilité gestion et…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et… et en fait, lors de ma première expérience, je me suis rendue compte que je devais savoir impérativement parler anglais. Ce qui n’est pas le cas. Donc du coup je me suis décidée de partir dans un pays étranger pour pouvoir apprendre la langue.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et donc pourquoi l’Australie. Alors ça… je connais des… des personnes qui sont venues en Australie et qui ont eu une très bonne expérience, qui m’ont dit que l’Australie est un pays très sécurisé, on se sentait en sécurité dans la rue, que c’était facile de trouver du boulot…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc… et que surtout, c’est un très beau pays. Donc voilà pourquoi j’ai choisi de venir en Australie.
Jessica : Et tu avais déjà voyagé avant ? Tu avais vécu ou voyagé dans d’autres pays ou c’est une première expérience ?
Sabine : Alors, c’est une toute première expérience surtout un voyage aussi long…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Je… je suis jamais partie de la France sauf l’été dernier où je suis allée à Fuerteventura donc c’est une petite île espagnole. Mais à part ça, c’est vraiment mon premier voyage.
Jessica : Ouah donc c’est vraiment un grand saut. Comment… comment tes parents ont appréhendé la… la nouvelle ?
Sabine : Alors mon père au début était très content puisqu’il trouvait ça intéressant que je puisse améliorer mon anglais surtout si c’était pour mon travail. Ma mère était assez anxieuse…
Jessica : Hm.
Sabine : Et finalement après les rôles se sont inversés (rires)…
Jessica : Ah bon !
Sabine : Donc mon père avec… avec le départ qui approchait devenait de plus en plus anxieux et ma mère, elle, commençait à être rassurée puisque elle avait une collègue, son fils était déjà parti en Australie donc elle l’a beaucoup rassurée.
Jessica : Ouais.
Sabine : Mon père de son côté, c’est pareil, sa… il y a sa patronne, il y a sa fille qui est en Australie aussi. Donc du coup, on a pas mal discuté tous ensemble, donc ça a permis de… les expériences passées ont permis de les rassurer. Et puis bon après je les ai rassurés sur… sur moi aussi. Je suis grande fille maintenant donc… il est temps de me faire confiance. (rires)
Jessica : Voilà, je me demandais quels étaient tes… tes sentiments à toi, si t’étais stressée parce que bon comme tu n’étais jamais vraiment allée à l’étranger avant… émotionnellement, ça a été aussi ?
Sabine : Ah, j’étais un peu stressée, c’était surtout au moment du départ en fait.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et sinon, j’avais bien organisé… je savais que administrativement, tout était ok, ensuite, je… j’avais déjà trouvé mon boulot avant de partir de la France. Donc… donc du coup, tout était… tout était déjà planifié. Et donc ça m’a enlevé un poids et…
Jessica : Ouais.
Sabine : Et puis après je me suis dit c’est surtout une très très bonne expérience pour en apprendre plus sur soi-même.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Pour ap/Pour se prouver certaines choses. Qu’on peut être indépendant, qu’on a besoin de personne et que se suffit à soi-même et…
Jessica : Ouais.
Sabine : Et c’est vraiment pour ça aussi que je voulais partir seule et… et me prouver ça.
[09 min 25 sec] Part 2
Jessica : Ah bah alors justement au niveau des… des préparations, comment tu as… préparé ton départ au niveau des recherches et puis aussi au niveau des… des formalités ? Qu’est-ce que tu as dû faire pour ton visa etc ?
Sabine : Alors, au début j’avais parlé de mon projet un peu à… à certains de mes collègues. Parce qu’en fait j’ai deux… deux amis de ma fac qui sont partis en Australie.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc du coup, je me suis dit : « Ah ça peut être un beau projet de partir aussi ». Donc j’en ai parlé à mes collègues. Et un de mes collègues avait sa nièce qui a fait le voyage en Australie aussi. Comme quoi, tout le monde part en Australie.
Jessica : Il y a beaucoup de monde hein en fait. Ah ouais, ouais, ouais !
Sabine : C’est incroyable. Et… et donc du coup il m’a mis en contact avec… avec sa nièce, on a pas mal discuté, elle m’a dit… elle m’a un peu renseignée sur… sur les formalités à faire et ensuite, j’ai trouvé aussi un site internet qui est très très bien fait. Qui est « australieaustralia » qui met vraiment énormément d’articles sur…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Toutes les démarches, donc l’avion, les formalités bancaires etc.
Jessica : Ouais.
Sabine : Donc du coup, j’ai parcouru vraiment tout… tout, tout le site. J’ai fait une liste de toutes les choses à faire, permis international… donc permis international à faire.
Jessica : Oui, pour pouvoir conduire en Australie.
Sabine : En Australie.
Jessica : Ouais.
Sabine : Le passeport. (rires)
Jessica : Ouais.
Sabine : Evidemment.
Jessica : Ah oui ! Oui, t’avais pas de passeport.
Sabine : Non, j’avais pas de passeport. Donc ce sont les deux formalités les… qui ne m’engagaient pas encore vraiment pour pouvoir partir.
Jessica : Ouais.
Sabine : Et ensuite, il y avait la… la demande de visa et l’achat des billets. Et…. Trouver un job.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc voilà, ça c’était l’étape d’après.
Jessica : Hm, hm hm.
Sabine : Donc vraiment je faisais au fur et à mesure du temps. Je… je pointais les choses sur ma liste.
Jessica : Hm hm. Alors donc justement, pour clarifier, tu es sur… donc tu as un visa, un Working Holiday, c’est Visa Vacances Travail, c’est bien ça ?
Sabine : C’est ça, c’est ça.
Jessica : Ouais. Qui permet donc de rester un an en Australie et puis de pouvoir visiter et travailler… donc qui est accessible… j’explique pour les personnes qui écouteraient qui ne sont pas en Australie.
Sabine : Oui.
Jessica : Je crois qu’il faut avoir moins de 30 ans pour pouvoir le faire.
Sabine : C’est exact.
Jessica : Donc c’est une très bonne expérience pour les jeunes, voilà c’est ça.
Sabine : Hm.
Jessica : Donc tu restes… tu restes un an ?
Sabine : Alors non je reste pas tel/tout à fait un an, je reste six mois à Sydney en tant/dans mon boulot d’au pair et ensuite…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et ensuite, je… je compte voyager pendant trois mois pour découvrir l’Australie. Parce que ce serait dommage d’être dans un aussi beau pays et de ne pas le dé… ne pas le découvrir.
Jessica : Ouais, ouais. Parce que là tu visites plus la région de Sydney en ce moment.
Sabine : Ouais.
Jessica : Donc tu as dit que tu étais jeune fille au pair, et tu as mentionné juste avant que tu avais déjà trouvé le… le travail avant de partir ?
Sabine : Oui.
Jessica : Comment est-ce que t’as trouvé ta famille d’accueil ?
Sabine : Alors, j’ai trouvé ma famille d’accueil via un site internet qui s’appelle « foundababysitter ».
Jessica : Ouais.
Sabine : Et donc dans/sur ce site internet, on voit une multitude d’offres, de familles qui recherchent soit des… filles au pair ou alors juste des « nannies » pour quelques heures de… de baby-sitting.
Jessica : Donc sur l’Australie, c’est un site australien ou c’était plutôt mondial ?
Sabine : Euh je sais pas si c’était que… uniquement pour l’Australie, je ne pense pas, je pense que c’était… que c’est mondial. Puisque à un moment donné il faut… il faut rentrer… il faut rentrer le…
Jessica : Le nom du pays.
Sabine : Le… Pas le nom du pays mais le code de la ville. Donc Sydney.
Jessica : Ah d’accord.
Sabine : Mais je sais pas après si d’autres pays ont le même système. Peut-être.
Jessica : Hm hm. Hm hm. Ouais.
Sabine : Donc du coup, j’ai… j’ai eu plusieurs offres. J’ai répondu à plusieurs offres.
Jessica : Ouais.
Sabine : Et… et finalement beaucoup de familles au début me disaient qu’ils avaient besoin de quelqu’un de suite…
Jessica : Ah !
Sabine : Parce qu’en fait beaucoup s’y prennent au dernier moment.
Jessica : D’accord.
Sabine : Alors que moi j’ai essayé de chercher trois mois avant mon départ déjà.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc j’avais beaucoup de réponses négatives.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et finalement, un mois avant mon départ, j’ai… j’ai trouvé ma famille qui… pour qui la date correspondait bien. On a fait une interview Skype…
Jessica : Ouais.
Sabine : Pour avoir une prise de connaissance. Ils m’ont présentée à leurs enfants. Et finalement, après, ils m’ont rappelée, ils m’ont recontactée pour me dire que pour eux, c’était ok. Donc si on pouvait avoir une deuxième session Skype afin de… de pouvoir finaliser… tout le côté administratif…
Jessica : L’accord.
Sabine : Et puis…
Jessica : Ah d’accord, parce que donc t’as signé un contrat avec eux ?
Sabine : C’est un con/un contrat plutôt… c’est pas un contrat formel en fait hein.
Jessica : D’accord.
Sabine : C’est plutôt informel mais c’est pour avoir/pour savoir exactement quand est-ce que j’arrivais, combien j’allais être payée par semaine, les tâches exactement.
Jessica : Voilà, donc ça définit un peu ton rôle et…
Sabine : Ouais, voilà c’est ça.
Jessica : Ca t’évite les mauvaises surprises que si t’arrives et qu’ils te prennent plus ou…
Sabine : Exactement.
Jessica : Et donc dans la famille, il y a combien de personnes et tu t’occupes de combien d’enfants ?
Sabine : Alors, il y a les deux parents, le père et la mère et deux enfants. Donc une fille aînée de 6 ans.
Jessica : Ouais.
Sabine : Et le petit garçon de 4 ans.
Jessica : Ils vont déjà… pendant la journée, ils sont au « Kinder » et à l’école ou… ou il y en a un qui est… le plus jeune est avec toi tout… tout le temps ?
Sabine : Alors la grande oui est à l’école. Et le petit il va en «preschool »…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Ce qu’on appelle « preschool » pendant trois jours par semaine.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc pendant deux jours, il est à la maison et puis trois jours à l’école.
Jessica : Alors, et comment se passe ta… ta journée type en tant que au pair ? Quelles tâches tu fais pendant la journée ?
Sabine : Alors, ma journée type. Alors le matin. Donc déjà je vis avec la famille.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Parce que c’est le… c’est le concept de… d’être au pair. Donc le matin…
Jessica : Tu as une chambre chez eux donc ?
Sabine : Oui. Mais j’ai une chambre à part dans leur maison.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc le matin, je commence à 8 heures. Donc moi je me suis préparée avant, j’ai déjeuné et je me suis préparée. Donc ensuite à huit heures, je… je commence à ranger la chambre, faire le…
Jessica : Ouais.
Sabine : Faire le lit. Préparer les… les vêtements pour les enfants. Ensuite, je leur donne le petit-déjeuner si les parents n’ont pas donné le petit-déjeuner avant. Et…
Jessica : Les parents ils sont déjà partis à ce moment-là ou ils sont là mais c’est toi qui t’occupes des petits ?
Sabine : Oh, ils sont là. Ils sont là la plupart du temps.
Jessica : Ils sont là.
Sabine : Des fois ils partent pendant… en plein milieu de mon travail, juste… juste avant, juste avant qu’on parte, ou alors ils restent là, ça dépend. Ça dépend de leur planning.
Jessica : Hm hm. D’accord.
Sabine : Donc, ensuite je dois aussi préparer la « lunchbox » de… de la petite fille puisqu’ils ont pas de cantine.
Jessica : Eh oui. Ouais.
Sabine : Donc, du coup je prépare son sandwich. Et… et ensuite ils doivent se brosser les dents et puis je les emmène à l’école. Donc on a une heure pour boucler tout ça.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc après je dépose donc le petit garçon les trois derniers jours de la semaine à l’école, et ensuite je dépose la petite fille. Donc les trois derniers jours de la semaine, j’ai un peu… j’ai du temps libre entre le moment où j’ai déposé la… la grande fille donc à 9h15.
Jessica : Ouais.
Sabine : Jusqu’à 15h15 où je dois aller la chercher à l’école.
Jessica : Oh bah c’est super ! (rires) Ouais, t’as ta journée presque, oui.
Sabine : Oui. Oui, oui ça c’est bien. Et ensuite donc je la ramène à la maison. Ensuite, je retourne chercher le petit à… à 5 heures. Et on retourne aussi à la maison, et après je prépare le de/le dîner. Je les fais dîner…
Jessica : Ouais.
Sabine : Et je leur donne le bain.
Jessica : D’accord.
Sabine : Donc je finis aux alentours de 6 heures et demie, 7 heures, ça dépend des jours.
Jessica : Ouais, ça fait des… ça fait des bonnes journées. Donc il faut que t’aies des… que t’aies des talents de cuisinière alors.
Sabine : (rires).
Jessica : C’est toi qui fais les menus ou c’est… c’est les parents qui te disent de cuisiner tel ou tel plat ?
Sabine : Oui, je fais selon ce qu’il y a dans le frigo et puis de temps en temps, je… j’achète quelques… quelques trucs et je… et je prépare un repas selon une recette. Mais bon je suis pas très bonne cuisinière donc… j’essaie de m’améliorer.
Jessica : Oh bah les pauvres enfants alors ! Ils se sont pas plaint ça va ?
Sabine : Si si. Une fois j’ai voulu…
Jessica : Ah c’est vrai ?
Sabine : J’ai voulu faire un risotto au lait de coco (rires).
Jessica : Ouais.
Sabine : Et la petite fille m’a dit : « Ne refais plus jamais ça ». (rires).
Jessica : Ah bon !
Sabine : Donc bon. Ils ont beaucoup de mal à manger. Je pense que c’est la texture du risotto qu’ils n’ont pas dû aimer (rires).
Jessica : Ah ouais ! Bah t’avais trouvé la recette ou c’est quelque chose qui sort de ton imagination ?
Sabine : Non, j’avais trouvé une recette hein, moi je… j’ai goûté et j’ai trouvé ça bon. La mère a goûté et elle m’a dit : « Euh, je vais demander si… à l’ancienne fille au pair -qu’était elle aussi française- si elle a… si elle peut me donner le site internet sur lequel elle allait pour trouver des recettes ». Donc bon, la mère non plus n’a pas aimé. (rires).
Jessica : Ouh là ! Ouais. (rires). Bon moi j’ai fait… à titre anecdotique si… j’ai voulu expérimenter un risotto en suivant une recette de cuisine euh… qui existait réellement je précise. Et c’était un risotto au chocolat, avec des haricots verts.
Sabine : Ouh !
Jessica : Bon, ça a été un… un franc « in-succès » hein. En fait, bon personne n’a pu le manger. (rires).
Sabine : C’est assez particulier quand même, risotto au chocolat et haricots. Dangereux comme plat.
Jessica : Ouais. J’étais très excitée mais l’excitation est retombée très très vite. (rires). Dès que j’ai mis la… la première bouchée dans ma bouche, je me suis dit « ouh, ça va pas, là ! »
[18 min 33 sec] Part 3
Jessica : Et… quelles sont tes premières impressions alors sur… sur le pays, sur Sydney, sur… sur la vie ici ? Que ce soit les points positifs ou les points… peut-être, je sais pas s’il y a des… des choses qui… qui te choquent ou que tu n’aimes pas trop d’ailleurs mais…
Sabine : Alors, pour commencer par… le côté positif (rires).
Jessica : Oui.
Sabine : Bah le… le temps forcément. On a… On est vraiment dépaysé.
Jessica : Ah oui, à Sydney, il fait beau.
Sabine : C’est le soleil. Le soleil tout le temps, la chaleur.
Jessica : Ouais.
Sabine : Et surtout… et surtout dans la rue. Je trouve que les gens sont très… très amicaux.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc par exemple quand… quand je cherche ma route, quelqu’un va s’arrêter dans la rue et va me dire, vous avez besoin d’aide… et il va m’expliquer comment… par où passer. Ou alors si je demande l’aide de quelqu’un, la personne va tout de suite me répondre, les gens sont assez souriants et très…
Jessica : Ouais.
Sabine : Et très ouverts en fait.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Donc c’est… ça… c’est vraiment ce qui m’a le plus étonnée. Et ce que j’apprécie le plus finalement.
Jessica : Ouais, d’accord. Hm hm.
Sabine : Ensuite, oui c’est toute la beauté du… du paysage. Donc tout ça je… pour l’instant j’aime bien. Mais bon après…
Jessica : Ouais.
Sabine : Sydney reste… reste une ville. Donc bon pour l’instant, je reste un peu… sur ma faim niveau… niveau découverte des animaux, des paysages, parce que… on peut pas voir de kangourous dans la nature.
Jessica : Tu les as toujours pas vus alors ?
Sabine : Non, toujours pas depuis mon arrivée.
Jessica : Oh !
Sabine : Donc normalement, c’est prévu pour le week-end prochain. Je vais dans un parc mais il faut que l’on prenne la voiture et qu’on aille à deux heures de Sydney pour pouvoir en voir. Donc, c’est pas… c’est pas très accessible.
Jessica : Ouah ! Tu t’es essayée à la conduite à gauche alors ?
Sabine : Oui ! (rires). Bah c’est assez perturbant au début. Non, c’est… c’est le père le premier week-end qui… qui m’a fait conduire. Il m’a directement mis côté pa/côté conducteur et puis… et puis voilà. Et puis il m’a dit : « bon bah maintenant on conduit ». Donc il était obligé de répéter : « à gauche, à gauche, à gauche » mais…
Jessica : Ouais, et puis conduire à Sydney en plus. Enfin, nous, on l’a fait une fois. Pas moi. J’étais censée être le co… le co-pilote mais… bon. Je suis très très mauvaise en… en co-pilote. Mais c’était… c’était un enfer à Sydney. Avec toutes les… toutes les différentes voies qu’on peut pas traverser facilement. Si on se trompe de direction, c’est… c’est pour un bon bout de temps en fait.
Sabine : Hm. C’est assez compliqué oui. Bon j’ai de la chance de vivre dans le nord de Sydney, donc au niveau circulation, c’est un peu… c’est un peu plus simple.
Jessica : D’accord, ouais.
Sabine : Mais… mais bon, ils sont assez stressés les… les conducteurs. Si on roule pas assez vite, on se fait klaxonner, si… si on s’arrête au feu orange, on se fait klaxonner. C’est assez speed… (rires)
Jessica : Et oui mais en France, c’est à peu près la même chose non ? Je trouve que les conducteurs français sont très impatients.
Sabine : Oui. Oui, oui aussi. (rires)
Jessica : Oui.
Sabine : Oui mais quand je suis arrivée à Sydney, les gens sont cools… c’est le pays des Bisounours mais en fait pas du tout.
Jessica : Ouais.
Sabine : Je me suis dit, il y a aussi des gens agressifs.
Jessica : Ouais. Bon cools mais il y a des limites.
Sabine : Oui, c’est ça.
Jessica : Oui, bon c’est vrai qu’en voiture, il y a beaucoup de… d’impatience…
Sabine : Ah ouais. Mais bon maintenant c’est devenu… c’est devenu inconscient. J’arrive à conduire à gauche sans… sans avoir à réfléchir en fait. Donc…
Jessica : D’accord, bien, ouais. Et il y a des choses qui te manquent déjà de France peut-être ?
Sabine : De bons pains au chocolat.
Jessica : Ah ! Ouais, ouais.
Sabine : Parce que bon, ici ils sont pas très très bons. (rires). Ou alors ceux qui sont bons, ils sont vraiment tout petits. Donc ce que nous on appelle mini-viennoiseries.
Jessica : Et puis c’est très cher, hein.
Sabine : Oui, très très cher. Très très cher.
Jessica : Ouais, ouais.
Sabine : Donc oui c’est ce qui… ce qui me manque le plus et puis aussi les repas en fait… ma maison, ma famille, tout ce qui est… tout ce qui est ma vie en fait. Mon boulot aussi finalement. Parce que je me rends compte que…
Jessica : Ah oui !
Sabine : Je me rends compte que… être femme au foyer, donc ce qui s’apparente à être fille au pair…
Jessica : Oui.
Sabine : C’est pas un métier pour moi.
Jessica : Quand tu vas rentrer en France, tu vas retourner à… à cette… à ce travail ou tu dois en trouver un autre ?
Sabine : Je dois trouver un autre travail oui. Je reste dans la même… dans la même branche.
Jessica : D’accord donc dans la… dans la comptabilité, c’est ça ?
Sabine : Oui, plus spécialement dans le contrôle de gestion.
Jessica : Et alors est-ce que tu as déjà prévu des… des destinations de… donc de voyages à faire en Australie là pendant les trois derniers mois de ton séjour ?
Sabine : Alors, oui. Donc le premier mois, je… je fais la côte est. Donc mon… mon copain vient me rejoindre en Australie donc on va faire ensemble la côte est. On va essayer de louer une voiture pour pouvoir faire ce trip ensemble.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Ensuite, je vais… donc je prends l’avion pour Perth.
Jessica : Ouais.
Sabine : J’ai ma cop/une autre… une autre amie qui vient me rejoindre pour 15 jours à peu près. Donc on va faire la côte ouest ensemble. Pendant 15 jours.
Jessica : Elle vient spécialement de France pour voyager avec toi ?
Sabine : Oui, oui, oui, oui. Elle avait envie.
Jessica : Oh bah t’as de la chance !
Sabine : Elle avait envie de voyager donc… donc elle m’a dit qu’elle venait pour… pour m’accompagner. Pendant 15 jours.
Jessica : Ouais, donc ce sera l’occidental, hm hm.
Sabine : Donc c’est bien. Et ensuite le temps qui reste donc un mois et demi je pense, faire le sud de l’Australie. Donc en fait, je vais aller en auberge de jeunesse et je vais essayer de… de trouver des personnes avec qui voyager. Vraiment, selon les opportunités du moment. Sans plan, sans rien.
Jessica : D’accord.
Sabine : Vraiment au feeling.
Jessica : Peut-être la… la Great Ocean Road et puis…
Sabine : Ouais.
Jessica : Passer nous voir à Melbourne aussi. (rires)
Sabine : Exactement, ouais. On va laisser place au hasard.
Jessica : En tout cas, si tu fais la Great Ocean Road, tu verras… très probablement des koalas dans les arbres.
Sabine : (rires) Cool.
Jessica : Par dizaines parfois, ouais, ouais, ouais.
Sabine : Donc oui, j’ai vraiment hâte d’être au… d’être dans cette partie, je pense que ça va être la partie que je vais le plus apprécier.
Jessica : Ouais.
Sabine : Parce que finalement à Sydney, même si être fille au pair, on peut se dire, c’est pas… c’est cool mais ça reste un travail quand même. Donc je suis pas libre de pouvoir visiter ce que je veux, faire ce que je veux et être libre.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Alors que les parties voyage, on se sent libre, on va vers l’autre/vers les gens, on… on… si on fait du couchsurfing, on va vivre avec plusieurs familles. C’est… c’est très très intéressant, cette partie-là.
[24 min 42 sec] Part 4
Jessica : Hm, hm. Bon ben t’es venue ici à l’origine pour… pour améliorer ton niveau d’anglais, alors justement à ce niveau-là, c’est… c’est comment ?
Sabine : Alors, c’est quand même mieux que… qu’au début parce que bon j’ai quand même quitté la France, c’était très compliqué pour moi de faire une phrase en anglais.
Jessica : Ouais.
Sabine : Bon après je pense que c’était surtout un blocage… psychologique aussi. Je… j’osais pas me lancer. Et alors une fois arrivée ici, on était bien obligé. (rires). Donc maintenant, après deux mois, un peu plus de deux mois, je… j’arrive à faire passer mon message…
Jessica : Ouais.
Sabine : J’arrive à comprendre le principal d’une conversation. Mais par contre ma structure de phrase… n’est pas correcte en fait. Donc… j’ai…
Jessica : Hm hm.
Sabine : Faut que j’améliore… ce qui est ma grammaire et ma structure de phrase pour qu’on me…
Jessica : Alors, comment t’en as conscience de ça ? Est-ce que la/ta famille d’accueil te corrige ? Enfin, t’aide avec ton anglais ?
Sabine : Alors ils… ils me reprennent un peu sur… sur mon accent parfois. Parce que le père est australien donc du coup, il essaie de me faire avoir l’accent australien. Mais pour un Français, perdre son accent c’est… c’est impossible.
Jessica : Oui, je crois oui. Enfin en tous cas, je l’ai toujours apparemment donc… ça demande vraiment beaucoup de travail.
Sabine : Ouais, beaucoup. Donc je m’en rends compte puisque… quand je dis des phrases en fait, ce sont des mots alignés qui sortent mais…
Jessica : Ouais.
Sabine : Mais je me rends compte que la structure n’est pas… n’est pas bonne. Parce que je sais qu’elle est pas bonne, c’est juste que je… comme je la connais pas, ben j’essaie de… de faire au feeling mais je sais que… que c’est pas correct. Mais, en même temps, je sais aussi que mon mes/que mon messsage est passé.
Jessica : D’accord.
Sabine : Que la personne a compris ce que je voulais dire quand même. Même si le temps utilisé n’était pas bon…
Jessica : Ouais, ouais. Ça pourrait… Hm hm. Hm hm. Si tu aimes lire, je ne sais pas, mais ça pourrait être une bonne chose en fait de lire des… des romans ou même commencer par des BD ou des magazines en anglais. Parce que ça t’aide à visualiser et donc à absorber plus ou moins passivement les… les structures, la syntaxe anglaise en fait. Tu fais ça un peu ?
Sabine : Oui, oui. Je lis beaucoup en fait. J’ai… j’ai lu ici le… le premier tome de Harry Potter. Donc comme je connais déjà le film…
Jessica : Ah oui quand même !
Sabine : Je l’avais lu aussi en français donc là j’ai voulu le lire en anglais comme ça je me suis dit, c’est une histoire que je connais.
Jessica : Hm hm.
Sabine : J’avais regardé le film juste avant, pour bien avoir l’histoire en tête. Donc pour pouvoir, pour faciliter un peu la lecture.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Et ensuite… ensuite j’ai lu aussi les… les Chair de Poule. (rires)
Jessica : Ah oui !
Sabine : C’est des livres (rires) qu’on lit en étant enfant…
Jessica : Oui, donc tu piques ça euh… à la petite peut-être ?
Sabine : A la librairie (library), je me suis inscrite à la librairie (library) donc…
Jessica : A la bibliothèque donc.
Sabine : Hm.
Jessica : Tu vois tu dis à la bibli/library/librairie pour « library » en fait. C’est que ça commence à rentrer, l’anglais ! (rires).
Sabine : Ça doit être ça.
Jessica : Et comment on dit… comment s’appelle la collection Chair de Poule en anglais ? Tu sais ?
Sabine : Alors, c’est… « Goosebump »ou quelque chose comme ça, je ne sais plus.
Jessica : Hm. D’accord.
Sabine : Ca a un nom bizarre, un nom assez compliqué. J’ai… j’ai beaucoup de mal d’ailleurs de/à trouver la correspondance en anglais.
Jessica : Ah ouais. Je… je regarderai. Mais c’est vrai que… ouh là, Chair de Poule ça fait remonter des souvenirs d’enfance. Ça fait, ça fait… ça fait vraiment… ça fait 20 ans que j’en ai pas ouvert un je crois.
Sabine : Tout le monde connaît, c’est tellement bien. Et du coup, c’est très très facile à lire. C’est un anglais très simple, et… pour une histoire que je….
Jessica : Ah oui. Bah oui, c’est écrit pour les enfants.
Sabine : Bah c’est ça. Et une histoire que je ne connaissais pas, j’ai vraiment tout compris. Donc… après je suis quand même passée au niveau un peu plus supérieur donc là j’ai… je suis en train de lire « La maison de la nuit », c’est une saga. J’avais lu le premier tome en France…
Jessica : Ouais.
Sabine : Donc j’ai décidé de lire le tome 2 en anglais.
Jessica : Ouais.
Sabine : Donc comme ça, je connais les personnages. Je connais un peu… le décor.
Jessica : Hm hm.
Sabine : Mais je connaissais pas l’histoire même de ce tome là.
Jessica : Ouais.
Sabine : Et bah j’ai vu/j’ai lu… je viens de finir le… le troisième tome tout à l’heure donc…
Jessica : Bah très bien. Et d’ailleurs c’est une bonne… une bonne suggestion que… alors pour les auditeurs de FrenchVoices, Jacques Bernard de French Books on Wheels que j’avais interviewé dans l’épisode 13… il donne aussi ce… ce conseil de… de lire… ou des livres qu’on connaît donc en fait, tu as dit que… en lisant la suite d’une saga, tu étais déjà familière avec les personnages.
Sabine : Oui.
Jessica : Ou que tu avais lu les Harry Potter parce que tu avais déjà lu/vu les films. Donc ça te permettait déjà d’apporter une aide à… à la compréhension donc ça, c’est… c’est une bonne chose à faire quand on apprend une langue étrangère effectivement.
Sabine : C’est exact. Bon maintenant je pense… là je pense pouvoir passer au niveau supérieur. La prochaine fois, je vais emprunter un livre dont je connais pas du tout l’histoire et…
Jessica : Que tu ne connais pas…
Sabine : Ouais, pour… pour pouvoir voir si…
Jessica : Ouais, ouais.
Sabine : Si j’arrive aussi à… à capter l’essentiel. Puisque là… dans la saga, je lis hein, je lis. Je comprends pas toutes les phrases, mais je capte l’histoire quand même donc…
Jessica : Ouais, ouais.
Sabine : Donc je passe à côté de plein de choses hein, je… je comprends pas tous les décors, je peux pas vraiment avoir l’histoire en entier mais… mais ça m’empêche pas pour la compréhension globale et… et je prends plaisir aussi hein… à lire… à lire en anglais donc c’est une bonne chose.
Jessica : Ouais, et ben ça c’est deux mots très importants que tu viens de dire à mon avis. Quand tu parles de… ben déjà de plaisir qui est essentiel parce que évidemment si… si on n’aime pas le livre qu’on a entre les mains, ça ne… ça ne sert à rien de… de se forcer. Mais le deuxième… ce qui est aussi très bon à prendre pour les… pour les apprenants étrangers, c’est que voilà, tu n’as pas besoin de comprendre tout euh… tu as parlé de compréhension globale… et c’est bien ça dont il s’agit. Parce que parfois, on a des bonnes intentions et moi quand j’ai commencé, je pense mon… mon premier livre en anglais, pareil, je voulais… j’avais pris… j’avais pris un petit cahier que j’avais acheté exprès… avec dans l’idée de chercher dans le dictionnaire tous les mots du livre que je ne comprendrais pas. Pour les noter et pour les apprendre. Mais le problème, c’est que ça devient très vitre frustrant et… et décourageant si on doit chercher un ou deux mots par phrase et… et ça ralentit considérablement la lecture. Donc il faut accepter de… de ne pas tout comprendre…
Sabine : Exactement.
Jessica : Et… et de continuer. Ouais, ouais ouais. Oui, c’est une bonne note ça.
Sabine : C’est vrai.
Jessica : Et alors le retour en France, tu y penses ou pas encore ?
Sabine : Pas encore pour l’instant ! (rires). Mais je… les deux filles que je connaissais à… déjà en France. Qu’étaient en France et qui sont venues en Australie. Il y en une d’elles, une d’entre elles qui est… qui est revenue en France.
Jessica : Ouais.
Sabine : Qui elle, était contente quand même de revenir et de retrouver sa famille après 7 mois en Australie (rires).
Jessica : Ouais, ouais. Toi, ça fait que deux mois.
Sabine : Oui, ça fait que deux mois. Mais je… j’ai… je pense quand même revenir aussi en France. Parce que beaucoup de personnes avant mon départ m’ont dit : « Oui mais tu vas rester là-bas. Beaucoup de gens restent, restent en Australie une fois qu’ils y sont allés »…
Jessica : Oui.
Sabine : Mais pour l’instant non, j’ai pas eu le coup de cœur en fait. Pour l’instant, je…
Jessica : D’accord.
Sabine : J’aime bien l’Australie mais je me vois pas y vivre en fait. Donc peut-être parce que je fais pas un métier que… que j’aime. Et que je… je suis pas avec mes amis et ma famille, peut-être que ça joue aussi mais…
Jessica : Hm hm, hm hm. Bon et tu as des… des projets d’avenir ?
Sabine : Des projets d’avenir… euh… oui. A mon retour en France, bon déjà je… je vais… il faut que je trouve un boulot. Et après je compte me prendre un appartement et puis vraiment construire ma vie. (rires). Commencer ma vie d’ailleurs. Parce que…
Jessica : Donc ton premier appartement ? Tu étais chez tes parents encore jusqu’ici ?
Sabine : Oui, oui, oui, j’étais chez mes… chez mes parents.
Jessica : Ah oui !
Sabine : Donc du coup oui, c’est un réel projet. Mais bon, à mon retour, je vais quand même rester encore quelques… quelques mois chez ma mère le temps de trouver un boulot et de le temps de remettre un peu d’argent de côté pour pouvoir après se lancer dans…
Jessica : Ouais.
Sabine : Dans un appartement donc…
Jessica : Ah bon et ben l’Australie t’aura vraiment apporté beaucoup de… beaucoup de changements. Donc aller à l’étranger et puis vivre… vivre sans ta famille pour la… pour la première fois.
Sabine : Hm hm.
Jessica : C’est vraiment un… un voyage initiatique en fait.
Sabine : Oui, c’est ça. (rires)
Jessica : Ouais, ben on va conclure… ici. Donc d’ailleurs, je te souhaite de… de bonnes choses pour le reste de ton année, de ton séjour en… en Australie.
Sabine : Merci beaucoup.
Jessica : Et puis pour tes projets en France. Pour ton… ton premier appartement à toi à ton retour, et j’espère que tu retrouveras du travail facilement.
Sabine : Oui, je m’en fais pas trop pour ça. (rires)
Jessica : Ca va, ouais ?
Sabine : Oui. Oui, avec un niveau… un bon niveau d’anglais, ça devrait aller. (rires)
Jessica : Ah oui, c’est vrai, tu vas pouvoir mettre ça sur la première ligne de ton CV. Bilingue.
Sabine : Oui, j’aimerais.
Jessica : Et ça va t’aider, c’est sûr. Très bien, bah merci beaucoup Sabine.
Sabine : Bah merci à toi.
Jessica : A plus, au revoir.
Sabine : Au revoir.